Time does not belong to anyone ▬ Pv Guren

« Time does not belong to anyone »

▬ Run. ▬

Le noir, la nuit, le vent frais et le néant des plaines interdites. Le silence qui balayait les plaines pouvait faire frissonné même les plus valeureux loups s'aventurant ici, surtout de nuit. Sauf moi. Cette atmosphère était comme une deuxième partie de mon âme que je voulais rattrapé de toutes mes forces. Cette âme s'était écrasé, séparé en plusieurs morceaux que j'essayais de rattrapé. Le seul morceau de verre qui reflétait un fond blanc avait été réduit au néant, et je pourchassais alors ceux qui reflétait mon âme noire, celle d'un démon fuyant le temps. C'était bizarre, mais c'est comme j'entendais mon père courir derrière moi, alors que je voulais encore resté ici un bout de temps. Voulait - il que je revienne en Enfer ? En avait - il assez que je sois ici ? Je n'en savais rien, mais je fuyais sa présence comme une souris fuit les griffes du chat. Un jour ou l'autre pourtant, je savais que les rouages du démon qu'était mon père me rattrapera, et que je ne pourrais plus m'enfuir. Ce corps que j'avais pris redeviendrait ceux qu'il fût au départ, mort et blanc.

La pleine lune projetait sur moi et la vaste plaine une lumière argenté, frôlant mon poil noir. Mes pattes chevauchaient dans le vent la plaine interdite, sans hésitation. Ma vitesse soulevait un nuage de poussière a chaque grande foulée, bien que je ne m'arrêtais pas. Mes yeux, brillant tel deux étoiles dans le noir fixaient droit devant eux, alors que la fumée sortant du coin de ceux ci s'échappa dans le vent de la course. L'ombre noire qui planait autour de moi été a la pointe de ma fourrure, ce qui me donnait un air de fantôme. Mais je savais que personne ne serait là, et surtout pas maintenant, c'est pourquoi je continuais a courir sur cette vaste plaine interdite, solitaire. Mes oreilles étaient tournés en arrière, mon museau pointait vers l'avant, le temps n'avait comme plus d'emprise sur l'endroit autour de moi.

La nuit semblait éternel. La poussière aux reflets d'argent se soulevait dans les airs a la manière de l'eau, bien qu'elle ne retombait pas. L'illusion d'un seul instant, je crus que je ralentis, et que le temps s'arrêta même. Puis se remit en marche, plus rapide que jamais. Ma course s'accéléra, mais je ne voyais pas le bout des plaines. Je sentis quelque chose craqué sous mes griffes sortit, mais je ne m'arrêtais pas pour autant. Je courais, encore et encore, comme si l'ombre du passé se répétait encore et encore, dans un cycle infini. Le cycle de la nuit, le cycle de la pleine lune. Je sentis comme une odeur familière, et inconnu flottait dans l'air, très loin encore de moi, mais je m'en rapprochais. Je n'avais ni soif, ni faim, et je n'étais pas fatigué. J'allais courir jusqu'à l'aurore ? Peut - être. Je me rapprochais de cette allure familière qui se dessinait dans l'ombre de la lumière argenté.

« Un loup ... ? »

Codage (c) Tia