Chasse de nuit. [PV Guren]

Que ton âme rejoigne les cieux, brave animal.



• Par une nuit froide et angoissante, dans le grand bois soit disant « maudit », une belle louve ébène courait silencieusement à la poursuite d’un lièvre agile. La course poursuite durait depuis déjà plus d’un bon quart d’heure. Mal grès sa, aucun des deux animaux ne voulait se résoudre à abandonner ; l’un perdrait un bon repas, l’autre perdrait la vie.
• Au bord de l’épuisement, le lièvre tenta une dernière manœuvre pour survivre. Au détours d’un grand arbre, le lièvre vira à gauche d’un bond puissant et se réfugia dans le vieux terrier abandonné sous les racines du grand chêne. La louve réagit assez vite pour bondir quelques secondes après le lièvre. Elle le rata de quelques centimètres mais ne désespéra pas pour autant.
• Elle s’approcha furtivement des racines où s’était réfugier sa proie puis commença a creuser frénétiquement dans la terre qui entourait la racine. Elle pouvait entendre le petit cœur du lièvre qui battait à cent à l’heure. Layka ne put s’empêcher de sourire sadiquement. C’était la loi du plus fort ; tuer ou être tué.
• La louve se sentait bizarrement épiée, observée, mais elle préféra ignorer ce sentiment et continuer sa tache. Layka finit de creuser et déterra enfin la lièvre apeuré. Celui-ci n’avait plus aucune chance de survie, il savait pertinemment qu’il allait mourir. Alors, il fit quelque chose qui impressionna fortement notre louve. Le petit animal tendit son cou, exposant ainsi sa jugulaire aux crocs de la louve. D’un coup, la louve trancha la gorge de sa proie et pria en silence pour que son âme courageuse rejoigne les cieux.
• La belle louve noire transporta le cadavre jusqu’à un petit coin tranquille où elle s’allongea, puis elle mordit à pleine dents dans la chair fraîche et encore chaude du lièvre. Il était délicieux, bien qu’un peu maigre. Elle entendit un bruissement dans les fourrés, mais elle n’y prêta pas attention.