Dit moi ce que tu sait. /LIBRE/

La grotte, tout d’abord sombre, venais à s'éclairer miraculeusement dans ses profondeurs. Plus notre chemin s’enfonçait dans ses entrailles, plus la lumière ce faisait vive et importante. Hormis un faible murmure d'une eau invisible, un silence profond régnais en maitre la majorité du temps. Passé le couloir qui descendait en pente douce, la grotte ce transformait alors en un immense dôme, ou il était alors possible d'observer les innombrables galeries qui parcheminaient les sous sols. Qui sait ou elles menaient ? Et qui connaissait vraiment leurs étendus... Certains disaient que cette grotte avait été un allié lors du temps des guerres. Chose qui était parfaitement envisageable. Mais mieux encore, elle gardais en son cœur, un fabuleux chais d’œuvre. Si vous connaissiez le chemin, vous auriez peut être pus découvrir son véritable bijoux. Effectivement, un plein cœur des entrailles de la terre ce trouvais un Lac. Et pas des plus anodin. De source inconnu, une lumière venais l'illuminer de somptueuse couleur, tel que le turquoise, ou même le cristallin. Rien ne venais perturber sa surface lisse et calme, créent ainsi un miroir de toute splendeurs. Mais d'habitude, le gardien du joyeux n'était autre que cette indescriptible et accablant silence...

- Rien n'est jamais facile... -

La voie ce répercutât avec douceur le long des parois humide. Cependant, elle semblait porter le lourd fardeau de l'implacable vérité.

- Oui, je ne le sait que trop bien -

La jolie louve perdis son regard azure sur l'onde claire qui lui faisait face. Assise avec prestance, elle observa un instant son reflet. Puis s'attarda sur celui de sa mère, qui était debout, à ses cotés.

- Mais il est difficile de lutter contre ça -

La louve qui l'observait, elle aussi de part la surface du magnifique lac, ferma noblement ses paupière blanche et laissa un doux sourire glisser sur ses lèvres.

- Tu y arriveras... Ma fille -

Elle ce tournât vair Tsiguane et lui offris un regard concilient et gonflé d'amour.

- Je doit te laisser, quelqu'un viens -

Sur ses mots elle disparus, comme si elle n'avait était que vapeur, et qu'un courent d'air l'avait emportée. Laissent la jolie blanche parfaitement seule. Les yeux toujours perdus dans son reflet, Tsiguane observa une larme dévaler sa joue pour ce fondre dans son pelage immaculé. A cette heure, ses grand yeux claire étaient bien triste.

Invité

Le soleil brillant bien haut, mais dans le fin fond des entrailles de la terre, il n'est que de peu d'utilité. Méphistophélès, bifurqua du petit sentier découvrant alors une entrée dans la roche. D'abord faiblement éclairé, il s'immobilisa à l'entrée, prit d'une hésitation. Mais, la masse sombre reprit sa marche à l'allure noble et fière. Le grand loup se retrouva bientôt plongée au coeur des ténèbres, de vieux démons ressurgirent, les hurlements et des voix s'élevaient dans sa tête, son regard or, brillait d'une aura de haine et de meurtre. Ce jour là, sa haine l'avait consumer, rendue fou par les actes ignoble de son père. Lui, le septième prince, réduit au rang d'oméga, car il n'était soi disant pas à la hauteur, un grognement rauque s'échappa de la gorge du monstre sombre. Bientôt les ténèbres, s'évanouirent pour laisser place à de vives couleurs, les parois rocheuses étaient humide et de fin filet d'eau s'écoulait le long des roches. Méphistophélès, s'approcha, huma doucement, et lécha la paroi, sa gorge sèche, il se désaltéra tranquillement avant de reprendre son exploration.

Des voix montaient et se répercutaient dans la grotte. Finalement, la masse noire déboucha dans une grande salle, où des centaines de cristaux semblait effectués, une danse de couleur harmonieuse. Méphisto repéra rapidement la louve blanche au regard mélancolique. Elle portait une odeur de meute, la même que celle que l'on retrouvait dans la grotte. La louve se tenait près du lac. Dans un silence de mort, il s'approcha de la louve, son regard or, brillant de lueur mauvaise.

S

L

P

S

- Qui est tu ?

S

Invité

Ombre silencieuse, embrumée de cette haine féroce, mais qui parviendra a dompter le diable ? Personne, dû moins le grand loup au sombre pelage tente de s'en persuader. Lui, refusant toute forme d'autorité, marqué à jamais par son clan natale et le rang infâme que son père lui a attribué. Mais pour l'instant, il a mieux affaire. Cette louve au pelage aussi blanc qu'il est noir, rend le contraste encore plus frappant. Le gigantesque loup, tente un regard vers le lac, celui ci arbore une surface aussi lisse et douce que les roches environnantes. Son regard couleur ambre se repose finalement sur la femelle, il l'observe toujours en silence. Méphistophélès se tient bien droit, ses pattes fortes et puissantes bien campé sur le sol, sa queue droite fouette l'air dans un sifflement. Son dos est tout aussi droit, et il tient haut et fièrement sa tête, toisant la louve, avec son regard méprisant et arrogant. La louve a l'apparence presque féline, le détaille en silence, puis lui pose une question simple et banale. Le grand loup noir esquissa un rictus méprisant à l'égard de la louve. Il resta longtemps à observer la louve, la toisant et la rabaissant presque de son regard haineux. Son corps massif ne frémissait pas, et aucune émotion, autre qu'il ne souhaitait affiché n'apparaissait. D'une voix provocante et méprisante il répondit:

- Le corbeau ...

Pour se présenter il lui arrivait d'utiliser ses nombreux surnoms. DE plus, celui-là était de loin son préféré, la louve allait elle comprendre le message lié à ce nom si singulier. Lui, le démon auteur du massacre de sa famille et de son clan, lui le signe de mort, lui qui prédisait la mort à ceux qui croisait sa route, pour leur plus grand malheur, mais dans son cas, son plus grand bonheur.

T

- Le corbeau ...

V

- Le corbeau ? Quel triste destiné de porter comme seule nom, celui d'un charognard n'attendant que l’opportun pour jouir de sa misérable vie.

S

Invité

La louve ne semblait pas vraiment effrayée par le grand noir, cependant, elle ne montrait aucune faiblesse, lui tenant tête. Un grognement rauque s'échappa de sa gorge, d'un autre côté un sourire satisfait s'afficha sur ses babines sombre. Plus ses adversaires faisaient preuve de courage, plus il aimait à les écraser. A sa réponse, la louve rétorqua une réponse indigne de l'animal, comme beaucoup elle ignorait, la véritable nature d'un corbeau. Méphistophélès toisa la louve blanche avant de rétorquer:

- Il est bien mauvais de juger quelqu'un ainsi. Le corbeau est loin d'être un charognard, c'est avant tout un être intelligent, ils ont également pour fonction d'être des messagers.

Le regard or de l'animal noir devint glacial, la pièce humide dégageait malgré tout une aura chaleureuse. Méphistophélès, lui, voyait le corbeau comme un messager, tel qu'ils étaient décrits dans les mythe nordique, Hugin et Munin apportant les nouvelles du monde a Odin. Et puis, lui, grand loup au pelage ténébreux, était un messager de la mort.

(Désolée c'est court mais pas trop inspirée)

T

- Il est bien mauvais de juger quelqu'un ainsi. Le corbeau est loin d'être un charognard, c'est avant tout un être intelligent, ils ont également pour fonction d'être des messagers.

E

- Et qu'es donc la nature du message que tu porte ?

S

Invité

Le bannie ne laissait entrevoir aucune forme d'expression quel quel soit, il restait de marbre. Le corps bien droit, les pattes solidement ancrer dans le sol, sa haute stature prenant une place importante dans l'espace clos. La louve blanche lui demanda alors, quelle était la nature du message qu'il portait, un sourire mauvais et fière se dessina sur les babines du monstre noir. Avec un rire mesquin il répondit de sa voix arrogante et glacial:

- La mort, évidement.

Oui, lui le démon noir au regard ambre, voyait la mort de ceux qu'il avait en face de lui, et parfois, il écourtait leur durée, de vie. Voir la mort des autres étaient bien triste, mais cela lui avait sauvé la vie plus d'une fois. Tous le monde était voué à mourir personne n’ignorait le destin funeste qui nous attendait à la fin des portes de la vie. Quel cadeau ignoble tout de même, une mère donne la vie mais aussi la mort, on est dés le départ condamné et pourtant peu accepte ce châtiment.

Méphistophélès fit un pas en direction de la femelle, son regard ambre brillant de lueur mauvaise, mais il se détourna bien vite de la femelle, bien décider à l'ignorer. Elle était si peu importante et il n'avait aucune envie de jouer. Le mâle se dirigea vers une sorte de porte, qui s'enfonçait à nouveau dans les ténèbres, il allait explorer cette grotte, dans la profondeur des ténèbres qui nourrissait sa vie entière.

[ RP déplacé à la Corbeille. ]

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