Entre dans la danse || Privé.

« I Am Alone … »

Rosalie. With Ombre de Pandore.

Être heureuse. Était une chose qui n'avait aucun sens pour moi. Comment peut-on être heureux en sachant que tout ce qui a autour de nous n'est qu'une simple illusion ? Les gens étaient plus que fous de nos jours, ils s'accrochaient à des rêves sans queue ni tête, a des envies sans réalité. La vie n'est qu'un simple jeu d'échec que seul le destin contrôle. Quand il en a marre de jouer avec toi et bien il te jette ! Il fait de toi une chose horrible et sans cœur, sans foi ni loi. Tu deviens alors l'ombre de toi-même. Tu n'es plus rien. Le monde autour de toi ressemble à un horrible cauchemar dont tu ne peux sortir. Ensuite que signifie le mot vie dans ces moments ? Rien. En outre, vous ne savez que faire si ce n'est que d'attendre que votre cœur s'éteigne comme le ferait une flamme de bougie. La lueur qui anime notre regard n'est sans nul doute nos émotions. Mais quand vous n'avez plus d'émotion, quand vous êtes aussi froid qu'un morceau de glace, quand chacun de vos pas vous paraisse lourds, votre lueur dans vos yeux devint ténèbres. Les gens vous fuient telle la peste. Vous êtes alors ... Seul avec vous-même ...

Un bruit. Un souffle. La lumière du jour.

Les battements d'ailes d'un oiseau me sortirent de ma torpeur habituelle. Un profond soupire s'échappa de ma bouche. Encore une journée que j'allais passée seule, une de plus ou une de mois n'allait pas faire grand-chose à vrai dire. Je sortis de ma petite cachette pour trouver l'unique point d'eau de mon clan. Je le trouvai bien vite, car je dormais non loin de celui-ci. Je penchai la tête vers l'eau admirant quelque instant mon reflet. Ensuite ma langue vint laper l'eau qui "effaça" instantanément mon reflet. L'eau claire et fraiche me faisait du bien. Qu'allais-je bien faire aujourd'hui ? Rien comme d'habitude si ce n'est que de trainer dans les environs à la recherche de quelque chose de captivant.

Un bruit soudainement, un craquement de branche. Une personne sans nul doute ! Qui serais assez fous pour s'aventurer sur des terres aussi dangereuse ! Un ennemi peut-être ou simplement un membre du clan. Je me mis sur les gardes ne quittant pas un seul instant la zone ou j'avais pu entendre le bruit quelques instant auparavant. Je n'avais pas envie d'ouvrir la bouche et donc ne le ferais pas. Après tout s'il était assez intelligent il se montrerait sans attendre un signal de ma part.

Le jour était lever depuis déjà un moment et le Soleil illuminé le Mont aux Murmures. Ces montagnes étaient recouvertes d'un épais mentaux de neige, une neige d'un blanc immaculé. Parfois, on pouvait apercevoir les traces des pattes d'un animal et en continuant le chemin, elles disparaissaient. Comme si l'être qui était passé s'était envolé.

Au milieu de ce vaste lieu entièrement blanc, une ombre noire avançait en trottinant avec souplesse. Pandore avait longuement marchait, et au moment où elle est arrivée sur ces terres, elle ne sait pas arrêter. Pourquoi ? Pour visiter pardi !

Enfin, l'Ombre arriva près d'un point d'eau. Au loin, on pouvait apercevoir une autre louve, elle aussi noire comme l'ébène. Ombre de Pandore vit une branche sur le sol. La louve noire posa lourdement son antérieur droit dessus afin de la faire craquer. Puis, elle reprit sa marche d'un pas souple, regardant l'autre louve qui s'était retourné en entendant le bruit suspect.

Au bout d'une certaine distance, Pandore s'arrêta et s'assit sur le sol enneigé. Elle regardait l'horizon, un sourire suspect au coin des lèvres, attendant une réaction de l'autre personnage.

« Une étrange louve. »

Rosalie. With Ombre de Pandore.

Je ne voyais rien à l'horizon jusqu'à ce que l'auteur de ce bruit sorte de sa cachette. Je vis une louve aux pelages noirs, elle souriait d'une manière vraiment très étrange. Un simple grognement s'échappa de ma gueule, je détournai le regard juste après pour me reconcentrer de ce que je faisais. Les montagnes offraient une belle vue d'ensemble sur le monde qui m'entourait. C'était vraiment un paysage à vous couper le souffle. Néanmoins je me posais la question si l'inconnu était partit. Je tournai de nouveau la tête et je constatai que non. Que voulait-elle ?

Pour la savoir je me levais et me dirigea vers cette dernière. Je laissai un bon mètre autour de nous deux. Comme ça si elle essayait de tenter qui que ce soit de dangereux j'aurais le temps de riposter. Je l’inspectai, elle n'avait rien de louche du moins c'est ce que je pensais. Ensuite son odeur était celle des Solitaires. Intéressant ... Une louve sans meute sur les terres de la meute du Nord. En même temps, je ne n'étais pas la bienvenue sur la terre de la meute du Nord, néanmoins cela ne m'empêchait pas d'aller me dégourdir les pattes dans cette endroit du moment qu'il n'était pas au courant.

« Qui êtes-vous ? »

Dit-elle sur un ton froid et sec. Je n’avais aucune envie de tourner autour du pot. Si elle voulait que je me présente dans le cas contraire je ne le ferais pas. Par ailleurs, je me demandais à quoi pouvait bien pensée cette louve en me fixant de cette façon ...

« La parole de trop. »

Rosalie. With Ombre de Pandore.

Je ne l'avais pas quitté une seule seconde du regard, elle n'avait toujours pas réagis à ma présence. C'était une sensation étrange pour moi, elle semblait même aimé ma présence ... Hum. J'allais sans nul doute lui faire passer cette envie. Néanmoins pour le moment, elle semblait regarder le ciel en souriant. Elle adoptait des mimiques vraiment inhabituelles et cela commençait à me mettre mal à l'aise. Et je n'aimais vraiment pas ça.

Je commençais à perdre patiente. Combien de temps allait durer ce petit jeu ennuyant ? Je ne pus m'empêcher de grogner, de me mettre en position d'attaque. C'était un simple réflexe, un tique que j'avais et dont je n'arrivais pas à me débarrasser. Sa réponse ainsi que le temps qu'elle avait employé me répondre me fit grogner de mécontentement. Mais pour qui se prenait cette Solitaire !

« Pour qui te prends-tu à me parler de la sorte, petite effrontée ! »

J'étais en colère et pas qu'un peu. Mes poils s'étaient dressés, à tout moment je pouvais bondir sur elle pour lui faire regretter ses paroles. Etais-je impulsive ? Peut-être, mais peu importe, j'allais lui apprendre le respect.

« La parole de trop. »

Rosalie. With Ombre de Pandore.

Elle ne cessait de me regarder, malgré les nombres gestes que je faisais. Et ce sourire ... Grrrr. Je lui aurais bien sauté à la gorge, mais mon statut de Dominante ne permettait pas vraiment de m'emporter pour si peu d'autant plus que je n'étais pas sur mon territoire. Dur dilemme ! Il était bien dur pour moi de résister à ce genre de chose.

Et la réponse à ma question ne m'avait guère plus. Pour qui se prenait cette louve Solitaire à me répondre de la sorte ! Je sentais la colère monter en moi, mes crocs étaient sortis de leur cachette et mes poils étaient plus dressés que jamais ! Elle aurait une sacrée chance que d'ici la fin de la discussion je ne lui ai pas sauté à la gorge.

« Encore une phrase telle que celle-ci et tu finiras sous terre. »

Je n'en pouvais vraiment plus. Plus je la regardais plus elle m'énervait, me dégoutait. Je pouvais encore m'en aller, mais ... Ce serait lui donner victoire, je hais les défaites ! Grr. Elle ne perd rien pour attendre cette Solitaire.

« Nya nya nya. ~ »

Rosalie. With Ombre de Pandore.

J'en avais plus qu'assez de cette louve Solitaire dont j'ignorais le nom ... Grrrr. Je grattais le sol de ma patte avant droite pour essayer de me calmer, mais rien n’à faire. Je n'avais qu'une envie, lui sauter à la gorge et de planter mes crocs dans cette dernière. Mais je ne pouvais faire une tel chose du moins pas encore. Qu'une solution s'offrait à moi dans un moment pareil. Partir. A quoi bon gaspier ma salive ainsi que mon temps prêt d'une louve qui n'en valait sur pas la peine.

Je lui tournai le dos sans rien ajouter de plus. Je jetai un dernier regard sur elle et je ... Souris ? Oui un sourire déstabilisant, un sourire de sadique assoiffé de sang ! Je mis d'ailleurs à courir afin de distancer cette louve, je n'avais en aucun cas envie de rester prêt d'elle ou je m'énerverais encore. Je m’arrêtai prêt d'une espèce de petite grotte. Qu'est-ce que j'allais bien pouvoir faire ? Continuer ma route. Il n'y avait que ça à faire.

HR; Désolé c'est pourris, mais je ne savais pas quoi dire d'autre. x.x