Searching for a demon. PRIVÉ.

La chasse, le meurtre d'êtres vivants que les loups dissimulent derrière une manière gore de se nourrir. Jeff trouvait tout ces imbéciles de moutons faisant parti d'une meute aussi bornés que... que des moutons. Jamais il n'avait compris pourquoi faire parti d'une meute les avantageaient. Il aurait pu créé sa propre Famille de Bannis et ça aurait été équivalent a cette merde de meutes. Bref.
Le loup noir marchait tranquillement sur les terres de l'Est, sans se soucier de ce que les loups de l'Est feraient s'ils le voyaient. Il s'en contrefichait de toute manière. Il toussa, crachant un caillot de sang, puis continua sa balade sur le bord de la rivière ensanglantée. Les effets secondaires de sa soirée d'hier étaient apparus depuis le milieux de la nuit. Le soleil était déjà haut dans le ciel, en ce moment, ce qui faisait environ 5 heures que Jeff toussait. Ce truc l'emmenait voyager à travers les nuages... pendant moins de 30 minutes, et le faisait souffrir plus de 5 heures suite à sa consommation. Le monde est cruel.
Il posa son derrière sur le sol, faisant patauger le bout de ses pattes dans le liquide encore chaud - après toutes ces années, fou. Ses yeux oranges fixait le ciel nuageux vaguement, puis se déposa sur une ombre mouvante un peu plus loin, de l'autre côté de la rivière. Ses oreilles frétillèrent, puis frémit des babines. Un mouvement qui était presque devenu un tic tellement il le faisait souvent. Un grondement s'éleva de sa poitrine quand il senti l'odeur vague de vagabondage. Un solitaire. Encore un foutu solitaire. Comme quoi les meutes ne faisaient pas fureur, hein. Ha!

L'ombre noir se mouva de nouveau, de l'autre côté. Jeff, intrigué, suivit d'un mouvement de tête la forme, qui commençait à se préciser. C'était donc un loup, à l'aspect plutôt féminin. Une louve donc. Une solitaire, une bête qui n'a pas de maître, et qui fonctionne sous ses propres lois. Ah, les meutes étaient donc bien inutiles. Il se leva, rivant encore et toujours sont regard orangé vers la masse aussi noire que lui, qui s'était plantée devant lui, de l'autre côté du lac de sang. Il ne bougea pas lui non plus. En fait, il l'examinait. Elle le regardait aussi intensément que lui la regardait. C'était assez étrange comme situation. Jeff se décida à dire quelque chose. Ils n'allaient quand même pas rester comme ça pendant des heures. « Solitaire. Croiser ta route n'est pas si spéciale. Les meutes ne font pas fureur. Quel est ton nom? » , dit-il, toujours sur le même ton. Il ne s'attendait pas a une réponse amicale et joyeuse. Il savait que les solitaires étaient souvent assez... froid. Tant pis. Au moins il aurait déclenché la conversation. Il s'avança un peu, faisant tremper ses pattes dedans. « Moi c'est Jeffree. Le bannis. » Puis sur ceci, il se tut, laissant la parole à la louve noire aux yeux le fixant encore et toujours.

Le bannis finit par se levait, examinant Pandore. Mais au bout d'un certain temps, ils de decida enfin à parler. Bien chanceux pour l'Ombre, qui n'avait guère envie de parler en fin de compte ... Enfin bon. « Solitaire. Croiser ta route n'est pas si spéciale. Les meutes ne font pas fureur. Quel est ton nom? » dit l'autre loup. « Moi c'est Jeffree. Le bannis. » continua-t-il.

Bannis ? On est déjà au courent, mais pourquoi donc ? Telle était la question de la solitaire. Certainement une mauvaise action. Enfin, le mot « sûrement » convient mieux ...

Enfin, Panda' ce décida à répondre au loup noir.

- Et moi Ombre de Pandore, dit la louve d'un ton neutre.

Quel grand prénom tout de même ... N'empêche, la Solitaire en était bien fière. Et puis d'un autre côté, ce serait quand même idiot de ne pas aimer son prénom, à moins qu'il ne soit ridicule. Certains disent que c'est le prénom que l'on porte qui fait le caractère ... En tout cas, Ombre de Pandore n'était pas de cet avis. L'histoire joue un grand rôle aussi, non ?

Finalement, l'Ombre sortie de ses pensées.

- C'est vrai que parfois, il vaut mieux être solitaire que vivre en meute ... Sans lois, sans contraintes, et surtout, sans dépendre des autres ...

« C'est vrai que parfois, il vaut mieux être solitaire que vivre en meute ... Sans lois, sans contraintes, et surtout, sans dépendre des autres ... » Lui répondit-elle. Ah, enfin quelqu'un qui pensait comme lui. Il avait enfin croisé un autre loup qui croyait que la liberté valait mieux qu'une place au sein du meute, dirigé comme un mouton par des cons. Il hocha la tête à cette réponse, puis toussa encore une voix. C'était rauque. C'était surtout un effet secondaire. Il s'en fichait de toute manière. « Enfin quelqu'un qui pense la même chose que moi. Dépendre des autres est inutile. Bien qu'utile pour les faibles, elle est surtout hors de la vie des solitaires et des bannis, comme nous. Nous, nous sommes des êtres forts. Nous avons pas besoin d'êtres soumis aux autres. » Il était évident que Jeff vouait une haine sans limites aux meutes et aux trucs de ce genre. Si ce ne serait que de lui, les meutes n'auraient jamais existé, et comme quoi ils n'y aurait jamais eu de guerres, ni de bannis. Les meutes se compliquaient trop la tâche.
Le mâle noir tourna la tête, puis aperçu quelques rochers traverser la rivière. Avec ça, il pourrait traverser, et ainsi voir son interlocutrice de face, et non de loin. Sans attendre, il s'y dirigea, sauta habilement de rochers en rochers puis atterrit de l'autre côté. Il marcha vers la louve, puis se stoppa devant elle à quelques mètres. « Maintenant nous pourrons parler face à face. »

« Enfin quelqu'un qui pense la même chose que moi. Dépendre des autres est inutile. Bien qu'utile pour les faibles, elle est surtout hors de la vie des solitaires et des bannis, comme nous. Nous, nous sommes des êtres forts. Nous n'avons pas besoin d'êtres soumis aux autres. » disait le loup. La solitaire ne répondit pas, attendant un instant. Jeffree avait aperçu des rochers sur lequel il pouvait marcher pour rejoindre l'autre berge, ce qu'il fit sans hésitation. Arrivé, il marchât puis s'arrêta à quelques mètres de Pandore. « Maintenant nous pourrons parler face à face. » dit-il. °Mais non, t'étais très bien là-bas ...° Elle finit par répondre à ses dires précédents, le regard posait sur la rivière.

- Malheureusement il y a des faibles de partout, même chez les bannis et les solitaires. Ceux-ci se rassemblent pour ne pas crever, mais franchement, c'est ce qui leur resterait de mieux à faire. Enfin bon ... Le monde n'est pas parfait. Au grand désespoir de certains, et au bonheur des autres. De toute façon, s'il était parfait, la vie serait bien trop facile et ce serait d'un ennui à mourir.

HS ::