Mentalité Je préfère chasser seul plutôt qu’en groupe, mais j'endure très bien la vie de meute. Je réfléchis rapidement mes actes et calcule bien mes attaques, sauf en cas urgent ou en danger de mort, là j'oublie ses manière et suis uniquement son instinct. Quand je suis meneur d’un groupe, j'ai le profil d’un bon leader, et sais organiser les choses, de sortes à ce que le projet soit accepté par chaque loup au sein du groupe (En mémoire de mon frère).
Je suis plutôt triste et cruel à cause de la mort de mon frère. Mais je recherche discrètement l'affection qui me sortira de mon trou.
Physique Il a le physique d’un jeune loup blanc. Il a les yeux bleus turquoise. Il a une musculature assez prononcée. Il a un profil plutôt mignon et attirant.
Histoire Qui suis-je ? Qui étais-je ? Que se passe-t-il ? Pourquoi des flammes semblent s’emparer de la forêt ? Pourquoi les arbres sont rouges et pourquoi tombent-t’ils comme des dominos ? Pourquoi j’ai chaud ? Pourquoi je ne peux plus bouger ? Quelle est la raison de ma venue ici ? Pourquoi suis-je seul ?
Voilà toutes les questions que je me posai avant qu’une haleine froide m’effleure le museau. Je vois une ombre qui sent la rose… Elle me regarde. Seul le feu commence à me rougir le cœur… J’étouffe, je ne peux plus crier… Je sombre… La silhouette me tire par la peau de coup et m’attrape par sa gueule gelée. Elle court, je suis ballonné… Pourquoi cet inconnu m’entraine ? J’ouvre mes yeux carbonisés et regarde en arrière, la forêt qui se consume, la forêt que j’aimais pour je ne sais plus quelle raison… Puis mon cœur lâche, je m’évanouis…
J’entends des voix… Je dors trop bien… Je ne veux pas me réveiller…Je veux oublier… Oublier tout… Je ne veux plus vivre. Je veux dormir pour me guérir de mes brûlures… Les gens s’activent autour de moi, ils me tapent gentiment. Je regarde et je suis ébloui par la lumière du jour. Deux louves accourent près de moi, elles me chouchoutent. Je ne dis plus mot. Le soir, après avoir dormi, je bois du lait d’une louve qui s’est approchée… C’est bon… Quand je fus rassasié, je me rendormis sous la pâle clarté de la lune.
La lune… Quel bel astre. Je l’envie. Elle, seule, froide, brillante. Flottante dans un ciel noir jais, elle resplendit. Elle me fait rêver.
Les jours suivants, je reste muet. J’arrive à prendre quelques repères dans cette meute. Elle vit dans une sorte de clairière, parsemée de rocher gris clairs. Plusieurs cavités de taille différentes se trouvent de part et d’autre, ce sont les tanières. Les loups sont classés par force et ont des grades, les plus forts ont la plus grosse caverne. Je veux aussi devenir puissant.
Je passe mes journées à parcourir le camp. Des loups au regard généreux me rappellent quelque chose. Peut-être mon ancienne vie, dans la forêt.
Aujourd’hui, je me rends au lac pour voir à quoi je ressemble. Mon reflet m’indique que je suis un louveteau d’âge mur blanc, aux yeux turquoise. Voilà pourquoi je sentais de la méprise chez certains loups envers moi. Je suis le seul blanc neige. Ils sont surtout bruns.
La nuit, j’essaye toujours de me caller contre une louve, mais la plupart me rejettent. Je ne comprends pas pourquoi les autres louveteaux de mon âge ont un traitement privilégié. Enfaite, j’avais oublié ce qu’étais une mère, et le lien qui nous unissait. De toute façon, je n’avais plus besoins de soutien moral, je me débrouillais seul.
Un jour, je fus assez grand pour changer de caverne. Je me retrouvais avec des caids qui formaient une mini-meute. Je les aurais bien tués s’ils n’avaient pas été une dizaine. Je dormis de nouveau seul, mais dehors en plus. Le froid me fouettait. A chaque fois que je voulais rentrer dans ma nouvelle grotte, des durs me tapaient avant de me jeter dehors. Je ne pleurais pas, je ne protestais pas. Je n’en ressentais pas l’utilité. Je me courbais à leurs règles, effectuais tout ce qu’ils demandaient. J’étais soumis ; je n’étais plus rien.
Après quelques semaines, je me décidai à partir, loin très loin de ce lieu qui m’avait abrité et qui commençait à me maltraiter. Au moment où j’allais sortir, un loup blanc fit apparition devant moi. Dès les premières secondes je le reconnus. C’était la même odeur. Une senteur de courage, de volonté. Je n’avais pas croisé ce loup depuis mon arrivée. Je voulais le remercier, mais je ne peux plus bouger. Le loup majestueux m’invite à rentrer. J’obéis, j’aurais tout fait pour lui. Mais au lieu de m’abandonner auprès des caids, ce que je redoutais, le loup m’emmena avec lui dans sa caverne. Les loups s’inclinaient. Je compris que le loup qui me menait était le meneur.
Nous nous assîmes, et il s’allongea. Je restais à le contempler. J’attendais la punition. Je ne bronchais pas d’un poil, il s’en aperçut et dit d’une voix douce :
« Ne t’inquiète pas, je ne vais pas te punir pour ta fugue. »
Mes yeux mélancoliques flamboyèrent. J’enfouis mon museau dans le sol, signe de soumission ; il grogna.
« Toshiro arrête. Je suis ton frère. »
Mon poul s’accélera. Qui avait il appelé Toshiro ? Surement pas moi, je n’étais rien. Mais il n’y a personne d’autre dans la salle, et le loup me fixe. Je commence à reculer, mal à l’aise.
« C’est donc vrai, tu ne te rappelle donc pas de moi Toshiro ? Je suis ton grand frère. Je suis Kaname. Je suis désolé de t’avoir mis à part avec les autres loups de ton âge, j’aurais dû me douter que tu te sentirais seul.»
Une force semble éclater dans mon cœur. Oui, je me souviens de Kaname mon frère. Je me souviens de qui je suis. Je m’appelle Toshiro. Malgré tout la porte de mon passé est inaccessible, et je m’en foutais car j’avais retrouvé l’être que j’aimais le plus au monde.
Je me rapproche de lui avec une lueur de reconnaissance. Je me couche contre lui en murmurant :
« Grand frère… Tu m’as manqué. »
A partir de ce moment, je vécus dans la tanière de Kaname. Je faisais tout avec lui. Tout le monde me traitait avec respect, même les caids. Dès que j’étais avec lui je me sentais dieu. Je retrouvais ma confiance en moi. Je ne parlais qu’à Kaname, et je sentais mes forces revenir. Il m’entrainait. Enfaite nous avions un pouvoir, d’après mon grand frère, celui de contrôler et de manier un sabre. Enfin lui il le disait et il pouvait. Il faisait apparaitre sabre gigantesque qu’il tenait dans sa gueule, et il savait le manier parfaitement. Il disait que puisque nous étions de la même famille et du même sang, je pouvais faire de même. Alors je m’entrainai dur. Ma puissance augmentait, et un jour j’arrivai à faire apparaitre un sabre de glace. Nous commençâmes à combattre l’un contre l’autre.
Un jour, je finis mon apprentissage. Je connaissais toutes les techniques efficaces contre l’ennemi. Je me sentais fort. Les loups me regardaient avec effroi, j’étais surnaturel. Mon frère essayait de les calmer en disant que notre pouvoir était pour le bien de la meute. Mais un soir, ils nous chassèrent. Je fis apparaitre mon sabre et criai à mon frère de faire de même, mais il refusa. Nous ne pouvions tuer un loup de cette meute.
Nous marchâmes longtemps dans la neige. Nous étions frigorifiés. J’en voulais à mon frère de m’avoir interdit de m’imposer auprès de la meute. Une bonne punition leur aurait fait du bien. Je ne lui parlai plus. Nous étions que deux masses blanches identiques qui traversaient un désert gelé.
Mon frère me regardait avec tristesse, il voulait s’excuser ça se voyait. Ca le peinait de voir que je ne parlais plus. Quand nous chassions les rares gibiers que nous trouvions, il me laissait la chaire et il rongeait les os. Il maigrissait et devenait vulnérable. Nous en venions au point où c’était moi qui chassais et qui menais. Je recommençais à lui parler en lui implorant de manger plus.
Sur une dune gelée, Kaname s’arrêta. Je revins en arrière. Il toussa. Je commençai à pleurer. Je me collai à sa pauvre peau. Il demanda d’une voix faible :
« Tu me pardonne alors ?
-Bien sûr que oui ! Kaname je suis désolé…
-C’est tout ce que je voulais entendre… Je peux enfin m’endormir en paix…"
Il s’efforça de sourire et ferma les yeux. J’hurlai à la mort. J’hurlai Kaname. J’hurlai à lune.
Je ne tardai pas à finir de parcourir l’étendue gelée, seul. Toujours seul. Toujours je m’accuserais d’avoir tué mon frère, toujours.
J’étais arrivé sur les terres de Roaring Wolf.
Préférences J’aime me battre. J’aime courir. J’aime chasser/tuer. J’aime la lune et l’obscurité. J'aime être gentil quand j'en ai envie.
Défauts/Qualités Je ne suis pas très drôle, un peu amical, modeste, loyal, courageux, et quelque peu généreux. Je suis agréable quand on me connaît mieux. Aux premiers abords je suis froid, distant, agressif et solitaire.
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