Quant la nature te fait obstacle / PV Heshvan /

Le vent était glacial, il hurlait de façon frénétique entre les roches. Provoquent un sifflement strident et désagréable. La sîme des pins grinçaient violemment elles aussi. Le temps semblait vouloir ce déchainer. Le vent portait de part sa violence des rafales de neiges autant danse que glacé. Le nuage blanc de flocon tourbillonnait de façon désordonné, peignant un paysage flou et désolé par ce blanc trop présent.

Et c'est sous ce temps fracassent que progressait la jolie louve blanche. Elle avançait péniblement, soulevant l'épaisse poudreuse à chacun de ses pat. Les oreilles plaquées sur le crane, elle peinait à garder les yeux ouvert, la neige lui cinglant le visage. Épuisée, elle trouvât enfin une roche qui semblait propice à accueillir une louve de son gabarie. Présentant un troue suffisamment large pour y garder la louve au sec. En ni une ni deux, Tsiguane si faufilât, ce roulent en boule en prenant soigneusement le temps de ne pas ce couper sur les borts tranchent et traitre de son nouvelle abris. Quant la chaleur commença à augmenter, le subconscient de Tsiguane plongeât dans un profond sommeil réparateur...


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Le silence... le calme. Tsiguane rouvris les yeux quant le soleil entamait tout juste ça longue décente vair la nuit. Éclairent le blanc mentaux hivernal d'une couleur rougeoyante. Les yeux claire de la jolie louve ce posèrent alors sur le lac qui lui faisait face. Elle vis en lui une énorme plaque de cristal, illuminé par les flamme écarlate du soleil mourant. Toute trace de tempête avait disparus. Mais ne valais t'il pas braver le temps pour contempler pareil spectacle ?

Tirée de ses songes par le champ timide d'un oiseaux, la louve ce releva, s'étirant comme un chat. La brume provoquée par son souffle chaud formait de multiple paillette couleur or autour de son museaux noir. Le soleil avait bien mille merveille à prouver au monde. Perdant son regard sur celui-ci, elle observa les nuages ce teindre doucement de rose. Silencieuse, elle n'entendis pas la présence s'approcher d'elle...

La tempête cessait. Enfin. Malgré l'hiver terminé, cela ne se figeait toujours pas, au Nord. Le camp des loups de la meute sédentarisée en ces lieux réapparaissait aux yeux de leurs congénères après le pénible tour de garde. Les tanières signalèrent leurs emplacements depuis des gerbes de neiges poussées par les lupins cachés dessous. Les louveteaux bondissant ne tardèrent pas à se retrouver, tandis que les adultes s’inquiétait de voir un blessé. Une masse de neige se souleva pour laisser passer un massif loup blanc. Heshvan s'ébroua brièvement, son pelage blanc à présent constellé de semblants de larmes miroitantes au soleil de nouveau retrouvé dans le ciel azur. Le Chef Mentor fit quelques pas pour libérer le passage à Colombine, qui après une brève lèche à son frère, s'élança en direction des collègues Nourrices pour demander des nouvelles. L'Arctique observa sa fraternelle un court instant avant de se mettre en marche. Rien ne le retient ici et puis bon. Un petit tour histoire de dénicher un possible ennemi, repas ou de se dégourdir les pattes après de très longues minutes venteuses.

Le lac Glacé était miraculeusement encore visible après la tempête. Certainement la magie des lieux qui le rend toujours visible. Un mince sourire au coin des babines, Heshvan s'avançait jusqu'à la rive pour observer son reflet givré. Son épais pelage immaculé était déjà sec sur son large poitrail. Son regard azur, inquisiteur, tentait de fixer le dessous des chose, sans voir ce qui pouvait traîner sous la glace. Des bruits de pas étouffés attirèrent l'ouïe d'Heshvan soudainement. Celui releva alors la tête vers une forme aussi blanche que lui. Une louve, observant le paysage du ciel rosissant sous le coucher du soleil. A pas aussi doux que silencieux, Heshvan s'avança, prudent. Jusqu'à ce qu'une odeur austral le calme. Ses pas purent se faire entendre alors qu'il se stoppa à une longueur de queue de la femelle. La tête infiniment penchée, il se contenta de murmurer:

« - Bonsoir. »

Tsiguane était perdu dans le tréfonds de ses pensées, les yeux vaquent sur l'horizon enflammée. Que faisait ses parents en cette instant ? De quelle couleur brillait le paradis ? Pensaient ils à leur fille restée en ce bas monde ? Elle aurait pus les appeler pour le leurs demander, mais à quoi bon ? Le destin l'avait laissée seule, et elle devait l'accepter quoi que cela lui en coute. Elle aurait pus les rejoindre également, mais son devoirs était ici et en faisant pareil geste elle aurait bafouée leurs sacrifice et ainsi leurs mémoires.

Le ciel viras à l'orangé plus profond, intensifiant les reliefs du paysage. Poussent la jeune louve à avouer que quoi qu'il puisse ce passer, il restait encore beaucoup de bonne chose à exploiter ici. Ne serrais-ce que pouvoir apprécier chaque seconde de vie offerte. Qui ne pourrait apprécier pareil fin de journée? Soupirant, Tsiguane ce concentrât sur le léger vent qui faisait ce mouvoir la toison immaculée de sa nuque délicate. Qu'il était subtile de savoir profiter de l'instant, savourer chaque fragrance, chaque caresse, chaque lumière. Sortir de sa routine et profiter du moment présent...

« - Bonsoir. »

Le cœur de Tsiguane rata un battement. Ses yeux, précédemment perdus dans le vague, retrouvèrent subitement leurs assiduité. Ce forgent un masque totalement neutre, elle ce retournât souplement, mais calmement.

Elle ce retrouvât face à un grand loup au blanc pelage. Très prêt d'elle, elle due lever légèrement la tête pour percuter son regard. Embarrassée, elle reculât d'un très léger pat. Imperceptiblement, elle le détailla rapidement. Elle l'avait déjà vue, mais jamais de si prêt. Tout d'abord impressionnent de part sa taille, il finissait par vous saisir par cette indescriptible noblesse.

Tsiguane ce détendit quelque peut, ce n'était pas un ennemis. Mais elle restait embarrassée. Surprendre la chef guerrière de la meute du Sud n'était pas mince affaire. Quelque peut déstabilisée, Tsiguane faillie en oublier de sourire. Elle ce rattrapât en esquissent un très léger sourire gênée.

« - Bonsoir. »

Sa voit avait était étonnamment silencieuse.
Elle ne trouvât pas grand chose à dire d'autre, préférant le silence au bêtise dite d'accoutumance pour combler un pareil silence.

Heshvan ne quittait pas la louve blanche de son regard azuré. Celle-ci semblât surprise de voir derrière elle un loup si massif, sans qu'elle l'eut entendu approcher d'elle. Dérangée par sa présence proche, la louve australe recula, le détaillant prestement. Le septentrional Chef Mentor ne put s'empêcher de l'imiter un court instant. C'était sa plus parfaite copie, en féminin. Le corps est plus svelte, plus fin et plus petit. Mais le pelage et les iris sont à l'identique. Heshvan déduisit dans un sourire que cette étrangère devait être sa jumelle de caractère aussi. Son sourire était timide, et elle se contenta de répéter l'unique parole de l'Arctique. Celui-ci s'assit alors avec prestance dans la poudreuse, sa queue enroulée autour de ses pattes. Son oeil bleu ne quittant pas la demoiselle. Le silence était coupé par une légère brise qui traînait lentement les nuages orangés et rosés dans le ciel. On ne le tue qu'en parlant après tout.

« - Qu'est-ce donc qui vous a mené sur ces terres polaires ? » L'odeur australe, chaude et exotique de la louve emplissait les poumons de Heshvan. Il croisait assez rarement des loups du Sud, faute au climat difficile. Mais pour lui, cela reste toujours une agréable rencontre pour ses narines et ses bronches. Ces lieux ne sont un spectacle que pour les mirettes. Heshvan se mit alors inconsciemment à viser le Lac Gelé. Il y vient encore avec Colombine quelques fois, car leurs emplois du temps respectifs leur permet. Les yeux azurs de l'Arctique se voilèrent légèrement lorsque deux louveteaux blancs apparurent dans son champs de vision, comme des fantômes. Ils se bagarraient et leurs cris ne lui venaient qu'en écho. Jérémiah et Soul étaient rester les mêmes. Bien sur, il n'y avait rien. Pas de neige jetée en l'air, pas de grognements satisfait ou au contraire contrit. Heshvan revoyait seulement son enfance. D'un léger secouement de tête, l'Arctique revint à la réalité, les oreilles attentives dressées vers la louve du Sud.

La louve blanche observa longuement le lac à la question de Heshvan. Semblât réfléchir. Heshvan lui, n'avait pas bougé, son regard toujours posé sur sa congénère. Tant de scénarios se créés souvent. Avant d'avoir senti son exotique fragrance australe, elle aurait put être de toutes les origines. Bannie, Solitaire... Louve occidentale. Le pelage de Heshvan ploya sous un léger coup de vent. Ces Assassins qui avaient ôté la Vie de son frère Soul et de son père... Sont-ils encore en vie aujourd'hui ? Dur à dire. Malgré les nombreux exploits de Jérémiah, il n'en savait rien. Jérémiah... Quelle tête de mule celui-là. Ou es-tu à présent petit frère ? As-tu rejoins Père, Mère et Soul ? Ou poursuis-tu ta sinistre tâche ?

Le Chef Mentor se surpris de nouveau à penser. Ses oreilles perçurent alors la singulière réponse de la louve blanche. L'Arctique ne sut que répondre. Les loups qu'il connaissait ont toujours été des bavards. Cette tourmentée congénère lui ressemblait certainement plus qu'il ne le croyait. Tout comme lui à présent assise, elle leva de nouveau le regard sur le massif loup blanc. Seulement, celui-ci observait à présent les nuages qui se fronçaient un peu plus à chaque instant écoulé. Sa voix calme sonna de nouveau:

« - Je me nomme Heshvan. Du Nord. Son regard se reposa sur cette inconnue bien tranquille. Et vous ? » Le regard qu'il avait surpris tantôt le faisait travailler. A quoi pouvait-elle bien songer ?

A la suite des mots de Heshvan, un silence pris place. Un petit sourire apparu sur les babines de la louve blanche tandis qu'elle se leva. Le regard azuré du Chef Mentor suivait l'ondulation du pelage immaculé. Pourquoi cette louve était-elle donc dans la Meute du Sud, alors que c'était une louve arctique ? Bien étrange fait auquel Heshvan ne songea pas trop. Souplement et tout aussi silencieux que sa congénère, il s'approcha du lac. Sa surface givrée reflétait pourtant les superbes lumières célestes, mais aussi les frêles corps des êtres mortels qui s'aventurent sur ses rives. Comme eux deux. Soudain, la louve australe brisa le silence, et dans un sourire radieux, déclina son identité. Tsiguane ? Joli nom. Plutôt exotique.

La louve semblât s'inquiéter, le regard tourné vers l'arrière. L'importuner ? A Heshvan de répondre:

« - La meute n'a besoin de mon aide actuellement, je puis donc continuer à vous tenir compagnie, Tsiguane. » L'Arctique leva le regard vers le ciel, à présent rose sombre. La nuit était très proche. Pourtant, peu de vent de prévu. Peut-être une aurore boréale. Le Chef Mentor inspira profondément l'air pur des terres septentrionales et se tourna vers Tsiguane. Le bout de la queue tressautant.

« - Avez-vous déjà vu une aurore boréale, chère Tsiguane ? »

Heshvan observe Tsiguane dont les mâchoires se mouvait presque en silence. Que murmurait-elle donc ? L'Arctique tourna son regard vers le ciel qui prenait une teinte violine pour laisser la louve blanche à ses secrets, mais ne put s'empêcher de percevoir quelques mots. Adresserait-elle une prière à Ranou, Être du Savoir ? Certainement. Le Chef Mentor baissa alors les yeux sur la glace du lac. La légende racontait effectivement, une fois la tâche de l'Être Spirituel terminé, il s’est octroyé le repos dans une grotte au fond d'un lac. Mais pourquoi cela ne pourrait-il par être le Lac Noir, à l'Ouest ? Certainement car la meute qui en ait régisseuse est indigne d'abriter sur son territoire autre divinité que celle de la Mort. Heshvan sentit les muscles de ses mâchoires se raidirent imperceptiblement. Bande de lâches...

L'Arctique reposa son regard sur Tsiguane. Son sourire était peu percevable, mais secret et donc doux à voir si on le croise. Et répondit par la négative. Les aurores boréales sont, il est vrai, très rares dans le ciel. Pour tout dire, Heshvan n'en a vu que trois dans sa vie. Et cinq années, ce n'est pas rien. Peu de loups étrangers des terres polaires ont vu ce magnifique spectacle que la Nature peut offrir. Le Chef Mentor se rappellera toujours de cette vision fort colorée, si belle et si chaude au milieu du froid et de la nuit. L'Arctique leva la truffe vers une immense masse sombre. Le Mont aux Murmures. La voix du loup blanc ne se fit d'ailleurs pas très forte. Comme respectueuse de ce qui pourrait se produire cette nuit comme toutes les nuits sur les Terres du Nord. Ou alors par habitude de la discrétion qu'il fournit.

« - On ne connait pas leur fréquence d'apparition. Elles peuvent apparaître tous les soirs. Les meilleures vues sont sur le Mont au Murmures. Mais certains ont raconté que les reflet givrés du Lac Glacé sont tout aussi splendides. »

Sa mère... Elles étaient si proche, si complice, si semblable. Pourtant Tsiguane ignorait tant de chose sur elle. A commencer par son passé, jamais la grande Xarta n'en avait lâchée bride. Un silence que Tsiguane avait toujours respectée. La bonté et justesse de sa mère lui avait toujours permis de lui confier une confiance aveugle. Mais il était sans dire que la grande louve blanche avait très certainement un lourd passé.

Xarta, une louve magnifique au corps sculpté par des doigts de Fée agrémenté d'une silhouette féline et féminine et de beaux yeux cristallin. Tout ça enveloppent un caractère orageux et sage. Mais ce qui faisait deviner le début de son histoire était les longues cicatrise qui zébrait son magnifique corps...

Encore aujourd’hui Tsiguane n’aurait osé lui poser la question. Et en soit, ce mystère la rendait plus encore respectable. Bien souvent les idiots parle trop et révèle au autre ce qui fait deux des joyeux, les rendant inattrayant et donc dénoué de tout intérêt.

Les aurores boréal peuplaient souvent l'esprit de sa mère. Une fois, après sa mort, elle avait confiée à sa fille que cela lui manquais et qu'elle aurait souhaitée en revoir une, ne serrais ce qu'une seule fois. Tsiguane ne saurait que lui faire partager cette instant, même ci cela n'était que par de la ses propres yeux. Sa mère s'en contenterait, elle le savait.

« - On ne connait pas leur fréquence d'apparition. Elles peuvent apparaître tous les soirs. Les meilleures vues sont sur le Mont au Murmures. Mais certains ont raconté que les reflet givrés du Lac Glacé sont tout aussi splendides. »

Tsiguane portât à nouveaux son regard sur le grand mâle blanc, songeuse. Ainsi il n'était pas certain d'en rencontrer une ce soir. Tempi, elle essayerait quant même. De plus sa présence lui était agréable, elle n’aurait rien perdus au change.

Elle portât elle aussi à son tours son regard azure sur le sombre Mont au Murmures, n'ayant aucune idée du choix à prendre. Sa voit ce fis alors douce et harmonieuse.

« - Je ne saurait vous dire, les deux lieux me plaise particulièrement. Quant à notre chance d'en apercevoir... et bien, même s'y elle semble bien maigre, j'aimerais essayer tout de même. »

Elle sourit doucement en posent les yeux sur lui, comme si elle l'avait fait pour elle même.

La douceur de Tsiguane avait de quoi calmer toutes les tensions. Son discret mais digne sourire, la noble lenteur de ses gestes, le calme et le silence de son regard... L'Arctique crut frémir. Il lui était fort rare de croiser un congénère aussi semblable à lui. Physiquement autant que moralement. La jeune louve australe observait à son tour le Mont aux Murmures, devenu totalement noir à présent. La truffe noire levée vers le ciel, Heshvan observa la vitesse à laquelle la nuit s'était installée. Le Chef Mentor fixa Tsiguane un moment, un fin sourire aux babines peu visible en raison de l'obscurité. Attendre est le dernier recours.

Les minutes s'écoulaient dans le silence. Lentement, le mâle blanc se mit à lécher son antérieur droit, songeur. A quand remonte sa dernière aurore boréale déjà ? Les yeux azur de Heshvan se fermèrent à moitié. Le soir même. De CE jour-là. Sa mère s'était recluse de son plein gré dans la tanière et venait d'en-conduire sèchement sa propre fille qui ne voulait que la nourrir. Colombine, attristée, était alors venue chercher réconfort, protection et chaleur contre le poitrail de Heshvan, comme elle a l'habitude de le faire depuis petite. L'Arctique, lui, gardait figure digne, assis devant la tanière comme en protection et en surveillance. Il venait juste de pleurer son père et son petit frère Soul. Jérémiah, lui, traînait sur le camp. Alors qu'il revenait à la tanière, les mâchoires serrées au point de presque se briser une canine, une légère lueur se refléta dans la neige. Jérémiah s'était figé et fixait pensivement les reflets, les yeux larmoyants Colombine se levèrent avidement dans le ciel. Heshvan avait fait de même, mais plus lentement. Quelques exclamations de surprises, venant particulièrement des louveteaux avaient alors été poussés. Une nouvelle aurore. Heshvan avait alors aperçu Jérémiah s’asseoir à sa droite. Et fut surpris de voir sa noble mère sortir de la tanière et se placer à sa gauche. Affreusement triste, mais toujours droite et fière. Elle avait alors soufflé que son époux et son fils galopaient encore et chassaient sur la route formée par l'aurore. Heshvan n'avait clairement compris, mais dû bien le croire quelques mois plus tard lorsque de désespoir, sa digne génitrice rejoignit son loup et son enfant. Pour supporter ce nouveau départ.

C'était la dernière fois que la famille s'était semble-t-il retrouvée réunie dans sa totalité. Plongé dans ses souvenirs, Heshvan faillit laisser une larme lui échapper. Mais ses yeux se contentèrent de miroiter dans le noir. Soudain, un lumineux éclair surgit du ciel. Un éclair vert, qui disparut aussitôt. Mais le regard azur du mâle fixait l'endroit où cette lumière était apparue avec insistance. Soudain, très lentement, un ruban de couleurs se déploya, s'étendit dans le ciel, comme forcé par l'intense regard de l'Arctique.

Une nouvelle aurore boréale venait de naître. Pour le plus grand bonheur de Tsiguane. Lentement, le Chef Mentor se leva, les yeux accroché à ce spectacle. Ces derniers se ferment pourtant. Basculant légèrement la tête en arrière, Heshvan poussa un long et doucereux hurlement. A son père, sa mère. Son frère mort. Son frère disparu. Et sa soeur, toujours au camp. Son hurlement tut, Heshvan dressa les oreilles et reconnut alors celui délicat et candide de Colombine, au lointain. Elle aussi rendait cette hommage à la famille.

Leur famille.