Asuro, I'm not afraid of your Nightmares.

Caractère ;

On m'a toujours dit que ce qui est petit est mignon. Peut-être vais-je vous donner cette impression.... Malheureusement pour vous ce n'est qu'une impression très loin de la réalité. Je suis impulsif, je réagis à la moindre des choses. Avec mes sens de loup et mes réflexes de renard que je tiens de mes parents, je peux vous sauter sur le dos quand vous ne vous y attendriez que le moins. Je suis la folie incarnée, triste à un moment, furax d'un autre, vous ne pourrez jamais prédire ce qui vous attend en vous approchant de moi. Je peux être gentil ou méchant, le meurtre de mes parents m'a trop affecté pour en rester indifférent. Je peux vous lécher le nez de sympathie, vous consoler parce que vous être triste et mélancolique, ou je peux, la minutes suivante, vous sauter sur le dos pour tenter de vous arracher les boyaux par la colone vertébrale. Vous n'êtes rien ,face à moi. Je vous déchire et vous brûle. Je laisse de vous que des miettes ensevelies sous la terre dépérie. Sortirez-vous indemne physiquement ou psychiquement de la rencontre avec moi ? Vous le verrez bien de vous-même quand vous ne penserez plus de la même façon qu'avant.

Physique ;

Je ne suis qu'un petit loup, n'étant pas très vieux je suis de petite taille. J'ai un pelage blanc maculé, où sombre mon passé sous de nombreuses taches rougeâtres. Le sang de mes ancêtres coule en moi. J'ai des yeux sombres, qui peuvent vous sembler tristes. Ne me regardez pas trop longtemps, surtout pas dans les yeux, vous pourriez risquer le pire. Attention à vous, si vous me frôlez, si mes poils hérissés vous touchent ,ne vous attendez pas à ne rien recevoir. Vous êtes à ma merci.

Histoire ;

Cette histoire, je ne vous la raconte que parce qu'on m'y oblige pour rentrer sur ces terres. Je suis né loin d'ici, d'une renarde et d'un loup qui longtemps s'aimaient sans en informer les autres. Je les aimait, et ils m'aimaient. Ils me laissèrent à l’écart des autres, parce que je suis le fruit d'une liaison interdite. Si quiconque me voyait, ils me tueraient. Ils me nourrissaient, me chérissaient et me donnaient tout leur amour. Ils étaient heureux, et je l'étais aussi. Mais un jour, ce secret fut trahis. Un loup, intrigué par les nombreuses absences anonymes de mon père, décida un jour de le suivre en secret. Dès qu'il vit la renarde, ma mère, il fut perplexe que mon père s'en approcha avec amour. Ensuite c'est moi qu'il vit. Mon père se retourné brutalement, le vit, lui lança un grognement de hargne de haine et de peur. Il le supplia de garder tout ceci pour lui, que c'était la vie d'eux trois qui était en jeu, et de moi qui n'était encore qu'un petit loupiot. L'ami de mon père le regarda avec de grands yeux, puis me fixa d'un regard haineux.

- Tu n'es qu'un traître ! Moi qui avait tant de confiance en toi !
- Non, s'il te plaît, comprends-moi....

Mon père avait beau le supplier, il ne voulait rien entendre. Il se retourna, s'asseya, puis lança, de tout ses poumons, un hurlement de haine que jamais je n'oublierai. C'était un vieil ami de mon père, ils se connaissaient depuis tout petit. Je n'avait pas vraiment beaucoup de conscience, à cet instant là. J'étais trop petit et naïf, alors comme un idiot je me mit à sautiller vers le loup qui venait de hurler. Il arrêta, me fixa, puis s'avança. Mon père grogna férocement, il me fit peur. Son ami me mit un grand coup de patte, et j'heurtai une roche à côté d'un arbre. J'en perdis presque conscience. La tête tournante, couché au sol sans bouger, je vis, avec les yeux entrouverts, mon père qui sauta sur son ami de toujours.

- Traître !

Criaient-ils en coeur. L'un avait trahi l'autre. Pure égoïsme, pur sarcasme. J'entendis des aboiement au loin. Cela me donnait mal au crâne. J'avais l'habitude de rester au calme. Ma mère se mit à japper, mon père et son "ami" s'arrêtèrent, sanguinolents. Son ami se recula avec un grand sourire sur ses lèvres, et d'une voix qui me fit froid dans le dos, il termina:

- C'est fini pour vous, pauvres âmes de traîtres.

Puis il se retourna et courra en aboyant, appelant sa meute. Je me mis en boule, ne voulant pas vraiment voir la suite. J'entendis des jappement de peur et de douleur, je sentis des goûtes chaudes me tremper le poil. Et enfin tout se calma. J'ouvris les yeux. Ce que je vis m'horrifia. Je vis des boyaux partout, la tête de ma mère était carrément séparée de son corps si svelte. Mon père était couché sur le côté, la bouche ensanglantée, du sang lui coulant de partout. Il me jeta un regard avec ses dernières forces, comme pour me dire "Fuis !!" Mais j'étais trop naïf et pétrifié de cette scène. Puis un aboiement retentit à nouveau. Il était tout près. J'entendis des pas. Beaucoup de pas. Puis je vis une petite dizaines de loups s'approcher de moi. Ils m'encerclèrent. Ils grognaient. J'avais mal au crâne, mal aux articulations, aux muscles. Puis une certaine énergie m'envahit. Tous les loups autours de moi se figèrent et tombèrent net sur le sol. Je m’évanouis juste après, trop peu de force. Quand je me réveillai, j'étais entouré de corps de loup mort et du corps de mes parents. Je me relevai, un grand sourire sur la bouche, et je marchais jusqu'aux prochaines terres. Le pouvoir que je m'était découvert me plaisait à ravir. Maintenant j'erre en anonyme, attendant avec impatience que quelqu'un m'accepte pour qui je suis, et non pas pour qui j'étais ou devrais être.

Vous ;