Une baignade tanquille

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La jeune femelle au pelage noir avançait d'un pas paisible le long de la ligne de marée. Le vagues venaient de temps à autres lécher ses longues pattes sombres et déposer sur le sable fin un maigre bandeau d'écume. Le bruit sourd et régulier de l'eau emportait avec lui le cri des oiseaux nichés dans les falaises non loin.

Khevyel scrutait avec attention l'eau claire à la recherche d'un petit encas. La louve n'était pas très douée pour la pêche, mais l’abondance du territoire du sud devrait sans aucun doute raison de son inexpérience.

Le vent mêlé d'embruns caressait son échine et rependait sur la plage une odeur à la fois salé et fraiche. Khevy sourit, non loin d'elle nageait un poisson qui lui semblait bien appétissant ... tout en se léchant les babines, la louve se prépara à l'attaque. Soudain, elle bondit sur la proie et ne tarda pas à refermer ses crocs sur le poisson.

La louve se hâta alors de sortir de l'eau et de déposer son repas encore frétillant sur le sable humide.

"Beurk, je déteste l'eau de mer" dit la louve en crachant au sol.

Puis, elle entreprit d'enlever les écailles de sa proie avant de commencer à la dévorer.

Le ciel azure billait d'un éclat sans fin, rendant éclatant le sable blanc de la plage. Un faible vent soufflait, ce qui était pourtant rare. D'habitude, la bise ne s’arrêtait jamais, balayant et modifiant sans cesse les dune de sable claire. Pour cette fois-ci Dlack s'en voyais bien arrangé. Le grand mâle trainait derrière lui sa patte blessé, si appuyant comme il le pouvait. Les dents serrées, il regardait fixement son bute, l'eau désinfectante de la mer. Il savait que le sel, mis en contacte sur sa plaie béante lui procurerait d’immense douleurs, mais il n’ignorait pas les problèmes encourus par une infection si il ne le faisait pas.

Le grand mâle parvenait à ce déplacer rapidement sur ses trois pattes puissante, comme si cela lui semblais banale... Comme si il avait maintenant l'habitude. Malgré sa démarche incertaine, il restait pourtant noble et puissant. Sa queue hautement dressée en disait long sur ses capacités à ce défendre malgré sa blessure immonde. Du coin de l’œil, il vis bien cette louve sombre se délecter d'une prise océanique, mais cela ne l’affectât pas. Il ne pensait plus qu'a une seule chose, cautériser sa plaie, pour être le plus rapidement sur patte.

Après avoirs parcourus les derniers mètres le séparent de l'écume blanche de la mer, il entrât enfin dans l'eau glacée. Ses yeux s’arrêtèrent un instant sur l’horizon bleu rois. Puis ses mâchoire ce serrèrent, et il s’écroulât dans l'eau en grognant de douleurs.

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La jeune louve se délectait de la chaire de sa proie quand un bruit de pas l’interrompis. Après un rapide coup d'oeil à droite, puis a gauche, elle découvrit qui était l'intrus. Il s'agissait d'un grand mâle au pelage gris et aux yeux ambrés. Kevyel avait apprit depuis sa plus tendre enfance à évaluer rapidement ses adversaires. Il en valait de sa survie après tout. Lorsque l'on vit en solitaire, on ne peut compter que sur soit même pour se sortir des situations délicates. Dès que la petite femelle eut comprit cette dure loi, elle avait alors décidé d'éviter autant qu'il lui en était possible ...

La mâle était grand, d'âge mûr et sa carrure musclée laissait à penser que les combats ne lui faisaient pas peur. Un chose retira pourtant l'attention de la louve ... l'intrus boitait ... une plaie béante et sanguinolente s’étendait le long d'une de ses pattes. Fallait il battre en retraite et partir un peu plus loin ... Après tout, si ce loup faisait partit de la meute du sud, Khevy risquait de s'attirer des ennuis ... Mais après tout, si les choses tournaient mal, elle pourrait toujours s’enfuir, ... La louve était rapide et agile et le mâle aurait sans aucun doute du mal à la suivre.

"Je ne risque rien tant qu'il reste à bonne distance ..."

La louve décida donc de camper sur ses positions. La gueule pleine de la chaire de sa proie, elle gardait cependant un œil sur l’étranger ...

L'écume qui quelque instant plus tôt était d'une jolie teinte ivoire, c'était coloré de pourpre, mais juste l’espace d'un instant. Avec une efficacité extrême, les vagues était venus nettoyer cette couleurs trop vive, qui gâchait instantanément le portraits paisible de la berge. Silencieux le grand mâle avait la joue posé sur le sable et observait sans un mots la louve noirs qui le regardait d'un air inquiète.
Il essayât de ce focaliser sur son image pour affaiblir l’immense douleur de sa patte arrière. Il l’aurais plongé dans un brasier qu'il n’aurait pas vue de différence. Sous ses trait neutre, presque même reposé, il cachait une grande douleurs. Ne pas paraitre faible, voila bien une chose qu'il savait faire avec brio.

Puis petit à petit le sel fis son effet, anesthésient la douleurs, rendent les choses plus supportable. Avec cette progression, l'esprit du grand mâle repris son analyse aiguisée qu'il avait naturellement. Alors quelque chose de pourtant flagrant, le frappa soudainement. L'odeur de la louve noirs... une solitaire. Son devoirs le poussât à ce relever. L'eau qui avait pénétrée son pelage le rendait lourd comme du plomb, il tentât de s'ébrouer pour s'en débarrasser, mais sa patte meurtrie l'en empêchât. Ses oreilles ce couchèrent sur son crane sous l'effet de sa colère, il détestait être affaiblis. Mais peut lui importait, claudiquant, il s’approchât de la louve noir, la langue pendante par l’effort que lui demandais un tel déplacement dans le sable meuble, qui ce dérobait sous ses trois pattes. Quant il ne fus plus qu'a quelque mètre de la solitaire il ce stoppas totalement, plongeant ses yeux ambré sur elle. Instinctivement il ramenas sa patte arrière à son ventre, la protégeant du sable. Sa vois grave et masculine fis alors éclater le silence lourd qui c'était installer entre les deux loup.

- Que fait tu ici jeune solitaire ? -

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Khevyel continuait à dévorer son poisson, l’œil dirigé vers le grand loup gris. Ce dernier était allongeait au sol, le regard fixé sur elle. Que lui voulait il ? Pourquoi la dévisager ainsi ? ... Le vent frais du crépuscule faisait danser les poils sombres de la jeune femelle, emportant avec lui l'odeur bien caractéristique des solitaires.

Une fois son repas terminé, la louve entreprit de recouvrir les arêtes du poisson d'une fine couche de sable blanc. Une vieille habitude de solitaire. La règle maitresse : toujours dissimuler sa présence, se cacher pour survivre et surtout ne jamais rester trop longtemps au même endroit ... Selon Khevy, ceci n'était pas une vie ... Pourquoi se cacher des meutes pour assurer sa sécurité. La louve serra les dents et bâtit le sable d'une de ses pattes avant. Oui, n'importe quel loup de meute penserait que les solitaires sont libres, aucune règle, aucun devoir, aucun dominant ... et pourtant. La liberté a son prix et il n'est pas moindre ... être rejeter des autres, dormir que d'un seul œil de peur de se faire tuer, risquer de manquer de nourriture ... Bref vu ainsi qui voudrait être solitaire.

La louve soupira puis sourit tristement. Elle s'était déjà repéré ces phrases des centaines de fois dans sa tête et a chaque fois elle avait en tiré la même conclusion : jamais elle ne serais une louve de meute, dut-elle souffrir, mourir de fin ou encore être pourchassée de tous. Elle n'intégrerai jamais de clan ...

Soudain, Khevyel sortit brusquement de sa rêverie. le grand loup s'était relevé et avançait en clopinant vers elle. La louve qui était alors assise se releva doucement. Devait elle s’enfuir ? ... Non, elle aurait tout le temps de le faire si le ton venait à montrer.

L'étranger s’arrêta devant elle et l’interrogea d'une voix grave sur sa présence ici. Khevy réfléchit puis répondit calmement.

- "Ce que je viens faire ici ne regarde que moi ... mais il n'est pas nécessaire de lire dans les pensées pour voir au premier coup d'oeil que je suis juste venue pêcher et explorer les lieux. Après tout que pourrait bien faire d'autre une solitaire ... Si tu en es un toi aussi tu devrais comprendre cela sans difficulté, en revanche si tu es un loup du Sud, ne t’inquiètes pas, je serai partie avant l'aube ..."

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[J'peux m'incruster ? ]

Ah... Tu vois Jacob, je suis content que tu me laisses aussi un peu agir. Ces derniers temps tu m’oppresses. Enfin, n'exagérons rien. Il faut dire que vu la bonté de ton geste, je n'ai pas intérêt à t'énerver. Oui donc. Je me baladais un peu partout sur les terres du sud. Comme un vagabond solitaire. J'avais quitté tardivement notre repaire. Tu me connais, j'ai eu le fainéantise de me lever tôt. La faim me tiraillait le ventre. Ah un point... Certes, tu ne manges pas souvent, mais là c'est limite tu te suicides. J'étais parti pour ce but réel. Trouver de quoi me mettre sous la dent. Du poisson par exemple. Ca changerai un peu. A midi, après avoir explorer la partie plutôt boisée du Sud, j'avais décidé d'aller à la mer. Je m'imaginais déjà m'endormir tranquillement sur la plage. Bercé par le son de l'eau. Mes pas se faisaient de plus en plus rapides à cette sensation.

Mes pattes fines et taillées pour la vitesse me furent d'une grande aide. Non seulement, j'arrivais en avance sur mon planning. Mais en plus, après avoir longuement scruté le liquide bleu, je m'étais rendu compte qu'il regorgeait de proies. Passant d'anguilles à maquereaux. Un soupir de soulagement avait franchi mes babines. L'esprit apaisé, je piquai un somme. Le fait de dormir sur du sable était un peu désagréable. Parce que j'étais sur que j'en aurais plein la fourrure. Comme si celle-ci n'était pas assez dure à gérer. Mes yeux suivaient la courbe habituelle de la satisfaction. Dans ma tête je m'amusais à essayer de m'imaginer des rêves.

Une fois cette sieste mérité terminée. Je me vis contraint de pêcher. Quel fiasco. Plus jamais je n'aimerais le refaire. C'est horrible. Les yeux te piquent, le sel est dégoûtant, tu as peur de marcher ou de tomber sur un requin ou autres... Non merci. Le bonheur laissé par le sommeil avait disparu. Au début, je voyais les poissons mais n’agissais pas assez vite. Avec le temps je réussis à attraper deux beaux poissons. Remontant sur la berge, je remarquai une louve au pelage charbon. Ne lui adressant qu'un regard neutre. Je préfère de loin me délecter de mes prises que de discuter avec une inconnue. Comme si cela ne suffisait pas, un deuxième loup apparu. Une plaie béante à la patte arrière. Je me demandai comment s'était-il fait ça.

Le nouvel arrivant se plongea sans broncher dans la mer. Je compris qu'il voulait désinfecter sa blessure. Il a du passer un sale quart d'heure. Je vous l'assure. Il ne se plaignit pourtant pas. Je pris une énorme bouchée de poisson visqueux et l'avalai. Le goût n'était pas désagréable. Prends-en note Jack'. Je remarquai furtivement les deux loups s’opposant. Une ridicule histoire de solitaire et de loup de meute. Je préférai rester tranquillement assis à contempler la masse mouvante bleue en face.

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Une petite réponse Tsiguane ? C'est à ton tour :)

Désolée, je ne pourrais répondre que Mardi :s excusez moi...

» Baignade sous haute surveillance