« Zack - Banni - Mâle.»

Caractère ;

Zack est avant tout discret et asocial. Il déteste engager le dialogue, et parle très peu. Si jamais il vous adresse la parole, il essayera de faire des phrases les plus courtes et de clore le dialogue au plus tôt. Il est fuyant et craintif aux premiers abords mais il s'adapte relativement vite selon la situation. Il est généralement impassible et pour lui la vie est fade. Mais il vivra tout de même la sienne. A ses yeux, il n'y a pas d'âge pour souffrir. Et il est assez instable mentalement, il croit entendre sa conscience ou d'autres voix à certains moment et est souvent prit de crises de rire incontrôlables.
Mais quand il n'est pas prit de crises - appelons ça comme ça - qui sont plus souvent nocturnes, il peut être doux. Il est dans l'incapacité totale de briser les gens auquel il tient et reste toujours un minimum fidèle à ses amis proches même si il les trahit volontairement. Lorsqu'il est en crise, ses pupilles se rétrécissent et sa respiration se fait plus saccadée. Et à ce moment là, tout peut-être considéré comme une menace pour lui. Il lui arrive de répondre aux voix qu'il entend, et si vous l'entendez à ce moment là, vous pourriez croire que c'est un louveteau qui sanglote.
La solitude et la chasse sont certainement les uniques choses qu'il aime.

Physique ;

Zack est un loup tricolore légèrement plus grand que la moyenne, aux épaules masculines. Il a toujours l'air à l'affût et prêt à s'enfuir mais il garde une once de fierté dans sa démarche. Ses yeux noisettes fouillent continuellement le paysage et sont horriblement fuyants. Pas en un signe de soumission, mais parce qu'il n'aime pas lorsqu'on voit clairement la lueur de folie qui habite son regard. Son pelage long et épais est un gros désavantage lors des étés trop chaud mais s'adapte parfaitement pour les climats froids.
On peut remarquer que Zack est régulièrement nerveux car il est obligé d'être en mouvement, encore plus lorsqu'il croise l'un de ses congénères.

Histoire ;

Zack est avant tout né de l'union de deux lupins. Son père et sa mère s'aimaient. Mais ils ne l'aimaient pas lui. C'était une erreur. Il n'avait pas lieu d'être. Il leurs gâchait l'existence. Zack lui y croyait dur comme fer. Il n'était qu'un monstre. Et bien vite, sa confiance en lui se disloqua.

Il se cachait dans les lieux sombres. Il ne voulait pas qu'on le voit. Lui, Zack, le monstre. Celui qui ternit l'existence de ses chers parents. Car bien que ces derniers le mordaient et lui donnaient irrégulièrement à manger, il les aimait. Pour eux, il s'effaçait. Il était presque inexistant. Si un autre canidé l'approchait, notre pauvre Zack se recroquevillait sur lui même et bégayait quelques mots. Bientôt il devint Zack. Celui qui n'a pas d'ami. Le fou qui parle tout seul. L'isolé. Mais cela le convenait.

Tant qu'on le laissait seul. Mais ce qu'il n'avait pas prévu c'était qu'il entendrait ces voix. Et la première fois qu'il les a entendu, il n'était âgé que de deux ans et demi.

« - Alors Zack, tu sais que tu es inutile. Mais pourquoi est-ce que tu les laisses te briser ? Seul moi y ait droit Zack. Seul moi...
- Qui es-tu ? avait-il bafouillé.
- Contente toi de m'écouter Zack, je ne t'abandonnerai pas. Rappelles toi... Seul moi ait le droit de te briser. »

Il avait bien essayé de se rendormir comme si de rien n'était, mais impossible. La seule chose dont il avait été capable avait été d'avoir un fou rire qui n'indiquait rien qui vaille. Il avait passé le reste de la nuit à faire les cents pas, le regard fou. Noir. De l'obscurité. Partout. Il s'en sentait si proche. Mais il en avait si peur à la fois.. Il fixa du coin de l'oeil la tanière des guerriers. Celle où il était censé dormir. Mais celle où il n'avait pas le droit d'aller. Car il était soit-disant pas assez sain d'esprit. Pour lui, tout allait pour le mieux. Elle lui tenait compagnie. Certes elle ne le traitait à peine mieux que ses parents l'avait traité, mais il était heureux.

« - Hey regardez c'est celui qui est fou ! avait fièrement déclaré un louveteau devant son camarade de jeu.
- Tu vas encore les laisser t'insulter ? Qui est la seule personne qui a le droit de te briser ? gronda une voix à son oreille.
- Toi.. souffla Zack penaud.
- Regardez il parle tout seul !
- Zack le fou ! Zack le fou ! scandèrent les deux imprudents.
- Tues les Zack.. Fais-le pour moi.. Je n'aime pas qu'on insulte mon jouet.
- ... Bien. »

Zack était au coeur d'une crise. Celle-ci était silencieuse, mais cela voulait dire qu'elle était bien plus dangereuse. Il avait sourit doucement aux louveteaux au plus grand étonnement de ces derniers. Il les avait invité vers lui d'un léger signe de tête. La curiosité est un vilain défaut... La naïveté aussi. Les deux louveteaux s'approchèrent de lui, intrigués. Leurs prunelles brillaient de joie. La joie... Qu'est-ce que c'était ? Chaque fois qu'il le demandait, il s'attirait des regards surpris et des répliques sèches la part de " son amie ".

Il avait plaqué un louveteau au sol avec une patte et appuyait sans merci contre le diaphragme de ses jeunes victimes pour qu'elles aient le souffle coupé. Au moins ils ne crieraient pas. Il traça des lignes sanguinolentes sur la fragile peau du ventre des louveteaux avec une lueur de fascination dans le regard. Dès qu'ils commençaient à couiner, il leurs recoupait la respiration. Lorsqu'il s'aperçut qu'ils ne respiraient plus, il abandonna tout simplement leurs deux petits cadavres ayant perdu soudainement tout intérêt pour eux.

Plusieurs heures plus tard, la crise était passée. Zack avait compris. Il avait tué. Deux innocents. Des louveteaux. Il était un monstre. Mais à qui la faute ?

« - Je suis fière de toi Zack. Mais maintenant fuit. Ils te tueront. »

Un étrange sentiment naquit en Zack. Il se sentait léger grâce à ses paroles. La joie. Il suivit les indications de son amie et fuit le camp sans être vu grâce à son pouvoir.

Vous ;