Gitz.
Messages : 100 Date d'inscription : 29/04/2012
Votre Loup. ♥ Meute.: Nord. Mémo.: Rang.: Messagère. || Garde du Corps.
| Sujet: Believe it or Not. || Libre. || Mer 18 Juil - 6:03 | |
| BELIEVE IT OR NOT
Madness. Libre pour 1 personne.
Sentir le vent soulever son épaisse fourure charbonneuse, ce qu'il adorait ça. Ce qu'il aimait courir, se piquer un sprint au milieu de nulle part dans l'espoir de s'envoler. Voler comme son bon veil ami. Les yeux grand ouvert, il voyait le paysage défiler à une vitesse surprenante. Plus vite, encore plus vite, toujours plus vite. Prendre de la vitesse jusqu'à ce que ses pattes quittent le sol, jusqu'à ce qu'elles se posent sur les nuages. Il aurait voulu avoir des ailes, de belles grandes ailes, histoire de partager le ciel avec son dragon. Il voyait souvent ce dernier parcourir le ciel en le narguant gentiment. Il semblait inciter le loup à le suivre jusqu'aux étoiles. Viens jouer avec moi, viens chasser les oiseaux en vol, planer parmis les nuages. Il aurait franchement donné beaucoup pour y arriver. Mais en attendant Madness ne pouvait que fouler la terre au grand galop. Avec beaucoup d'imagination, il arrivait presque à sentir ses cousinets se poser sur la surface dufteuse et moelleuse qu'il aurait eu en posant la patte sur les nuages. Alors pour se sentir bien, il courait, il courait vite, très vite. Et il se sentait bien. Pour prolonger ce sentiment de bien être, il courait, il courait longtemps, très longtemps. Pour toucher le ciel. Le petit dragon rouge qui le suivait dans sa course depuis le début s'élança soudainement, s'élevant dans les airs dans un puissant battement d'ailes. Le lupus le regarda faire, un sourir aux lèvres. Son ami qui montait de plus en plus haut dans le ciel lui jettait des coups d'oeils invitant. Viens. Il accèléra son allure. Il aspergeait les alentours en passant dans les flaques d'eaux. Malgré le sol vaseux et spongieux, il continuait d'aller vite. Sa respiration était courte, son coeur battait si vite, mais ses yeux brillaient. Deux océans scintillants au Soleil. Des petites grenouilles bondissaient pour se cacher lorsqu'il arrivait. Il n'y porta aucune attention. Tout ce qui comptait était sa course. Et peut-être son prochain envol.
Il repéra loin devant lui, entre les longues herbes qui lui chatouillaient les pattes, une roche qui pointait vers le ciel. Ses grandes foulés le menaient vers ce grand rocher. Sans y réfléchir, sa tête avait décider qu'il s'en servirait comme rampe de lancement. L'appareil était paré au décolage, sa vitesse de pointe était atteinte. Le payage défilait devant ses yeux bleus à une vitesse surprenante, il en était lui-même surpris. Peut-être que cet heureux sentiment le faisait courir plus vite? À moins que ce ne soit cette victoire si proche qui lui donnait des ailes. La roche se rapprochait de plus en plus. Il allait enfin pouvoir se sentir porté par le vent. Il se sentait si près du but. Si près. Ses pattes se possèrent sur le roc pendant une fraction de seconde. Il poussa de ses postérieurs le plus fort qu'il pu pour propulser son corps vers le ciel. Il quitta le sol. Et ferma les yeux. Cette sensation d'être si léger était extatique. Être aussi joyeux était dangereux, ça devrait être interdit. Il sentait le vent s'enfouffrer dans la fourrure de son ventre. Cette douce caresse le chatouillait, mais il se sentait si bien! Si bien. Il pouvait déjà s'imaginer flotter dans les nuages et jouer à chat avec son dragon. En passant, où était-il encore parti, celui-là? Il ouvrit les yeux pour chercher son ami du regard, mais à sa grande surprise, il s'écrasa sur le sol vaseux, au milieu des hautes herbes. Le museau dans la terre, le derrière en l'air, il avait l'aire bien charmant. Il se releva lentement puis s'assit, sonné.
N'était-il pas en train de voler parmis les nuages? Pourquoi le sol était si près du ciel? Le dragon de s'écrasait jamais de la sorte. Madness ne comprenant pas. Il jeta un regard autour de lui et vit la roche, sa rampe de lancement, à environ cinq mètres d'où il était. Un voile de déception passa sur son regard. C'était donc ça. Il ne s'était simplement pas envolé du tout. Il n'avait que sauté. Sa joie disparue aussitôt. Dans le ciel, il ne voyait plus son copain. Ce dernier devait être parti s'amuser sans lui. Ce qu'il était égoïste! Le grand loup noir s'allongea sur le sol spongieux, dans l'eau. Sa fourrure était sale, mais il s'en foutait. Encore une fois, il venait de manquer son envol. Encore une fois.
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