La jungle pourtant si dense... [ Avec Elunee ]

Kerwan ce trouvai dans une jungle dense et grande. Il avait perdu la trace de son frère depuis plusieurs saisons, sans le moindre indice.
*Il s’est trouvé un foyer, ça ne sers à rien de continuer*
Pensai le loup encore inquiet, pourtant. Il marchait tranquillement à travers les arbres, des fois il se faisait des éraflures, mais rien de grave. Il venait de voir une mère ours, ce qui lui avait rappelé des souvenirs insoutenable (*Voir l’histoire de Kerwan) qu’il ne pouvait supporter.

Il marchait, à la recherche d’eau. La gorge sèche et le ventre qui gargouille, il s’approchait, dans cet automne froid, d’une cascade. Les quelques feuilles rousses et marrons l’énervait, elles se laissèrent tombée, abandonnant toute vie. Comment peut-on être aussi égoïste ? *Ça ne vis pas, une feuille* se réprimanda ce-dernier.
Il arrivait devant cette rivière, ou plutôt cascade, qui chantonnait avec l’eau tombant gouttes par gouttes. L’endroit sembla magique, malgré le froid ici présent, Kerwan sentit une chaleur en lui. Il courut vers l’eau fraiche, avant de remarquer le seul et unique gibier qu’il avait vu depuis des semaines.
Par instinct canin et par faim, il tue la biche avant qu’elle le remarque. Il la mangea satisfait de pouvoir manger, puis but. Rassasier, il alla s’asseoir non loin, puis se coucha.
Il repensa à son frère, et ne put masquer la tristesse l’envahissant. Cette envie de lui reparler, de le protéger.
*Les loups ne doivent pleurer, ils sont plus forts, plus puissants que toutes les espèces. Les seuls maîtres de ce monde. Ils vivent pourtant avec une raison d’être, une raison de continuer à vivre*
Lui avait dit sa mère. Pour lui, sa raison d’être était son frère, son jeune petit frère. Il avait pourtant tant grandis, seulement, il n’avait pas envie de le croire. Il l’avait vu se battre, vu se défendre, vu faire n’importe quoi. Il n’avait qu’une peur, c’est que son frère n’a plus besoin de lui.
Mais c’est à ce moment précis qu’un bruit suspect se fit entendre. Kerwan se leva instantanément, près à riposter. Il vit une silhouette au loin. S’approcha, puis commençant à voir que c’était un loup, il courut comme il le pu en marche arrière. Il ne doutait pas qu’il pouvait s’agir d’un loup pacifique à son égard, mais pendant son voyage qui parut sans fin, il avait appris à ce méfié, même d'un de ses frères. Bientôt, il espérait fonder une famille, sans aucune crainte, dans un paradis. Mais ce paradis n’était pas encore là, et il fallait continuer à chercher. Kerwan se décida à faire le premier pas.
- Qui es-tu ? Demanda-t-il sèchement.

Un vent doux soufflait, l'air agréable régnant. Elunee avait pour but de ... Chasser, bien évidemment, c'était sa fonction dans le clan. Un pas après l'autre, hésitant, elle ne connaissait pas cet endroit, du moins ne l'avait jamais vu. Elle en avait entendu parler, de cette forêt sans fin, de cette jungle profonde et humide. Une touche de couleurs était présente en cet endroit entièrement constitué de vert. Cette touche était bien évidemment la couleur des fleurs, ces fleurs exotiques... Un parfum submergeant vos pensées, vous faisant oublier tout autre chose, touts vos malheurs, vos pleurs et ainsi de suite.
Elunee y croyait, elle venait ici non seulement pour chasser, mais pour se débarrasser de cette foule de loups fou comme biens dans leur tête, calmes comme pertinents, bref, elle voulait s'enfermer dans sa petite bulle, loin des autres, toute seule, ayant comme seule compagnie le chant des oiseaux. Un chant si mélodieux, doux, il entre par une oreille et n'en ressort plus jamais.
Mais elle ne savait pas qu'elle n'était pas seule. Une voix masculine se fît entendre, la détachant de ses pensées;

- Qui es-tu ?

La louve noire ne se retourna même pas, mais se contenta de tourner la tête, histoire de vérifier qui se cachait derrière cette voix sèche, on pourrait presque dire arrogante, froide.
Un loup. Pourquoi se comportait-il ainsi envers elle ? Elle décida de lui répondre sur un ton calme, posé, presque chaleureux, pour lui montrer qu'elle n'était pas dangereuse.

- Une simple louve partant à la chasse. Et je n'ai pas l'intention de te faire de mal.
Et elle lui retourna la question. En fait, elle ne voulait pas se retourner car elle avait peur que le loup remarque les étranges symboles sur son front. Elunee poursuivit;

- D'où vient-tu ? Que cherche-tu ici ?

Elle se retourna, et pouvait enfin le voir mieux. Il était d'un pelage noir épais, des yeux entre le marron et l'orangé, une petite tache blanche sur le buste. Il était à peine plus grand que la louve. Elunee s'assit, patienta en attendant sa réponse.

La louve était pacifique, déjà, Kerwan était soulagé, peut-être cette fois-ci, on l’acceptera tel qu’il est. C’est-à-dire un loup du Nord noir, ce qui était logiquement impossible, pour ceux qu’il a rencontré.
La louve s’assis et attendit une réponse, réponse à laquelle Kerwan n’avait pas la moindre idée. Ce dernier s’assis et se mit à réfléchir à la question.
*D’où je viens ? Je viens du Nord.*
Ceci était une réponse, du moins, mais l’autre ; Que fais-tu ici ? Est-une bonne question.
Le loup ce mis à chercher une excuse, mais la louve semblait impassible, et contre tout, intelligente. Elle avait l’air terriblement rusée, et l’aurait surement entendu depuis longtemps si cette cascade et les chants des oiseaux n’étaient pas présents. Quelques feuilles tombèrent ensemble. De douce brise humides mais froides passaient de temps en temps entre les arbres, comme des louveteaux jouant dans la forêt immense.
Kerwan s’apprêtait à répondre quand il entendit un grondement sourd. Qui devait être un ours affamé sautant sur toutes proies qu’il trouvait. Quand Kerwan trouvait une réponse, il fallait toujours qu’il ne puisse la partager au moment souhaité.
Je viens du Nord, dit ce-dernier, et que fais-je ici ? J’ère, j’ère à la recherche d’un foyer qui m’accueillerai chaleureusement, qui me croirait sur mes origines, et qui m’aiderai dans ma quête de vengeance.
Dit comme ça, un loup sur ses gardes aurait sauté sur son répondeur, qui invraisemblablement, semblait fou et assoiffé de sang.
Mais Kerwan avait beau être robuste, il semblait fatigué, frêle et affamé, son repas ne lui avait que rassasié sur le moment. Il s’assit, puis s’allongea, puis se gratta, et se releva. Ce dernier fit des tours sur lui-même en attendant une réponse, mais sans hâte non plus.
Il eut peur qu’elle se moque et le rejette comme les autres. Avant de s’asseoir et de ronronner nerveusement.
C’était invraisemblable, il avait peur…

La louve semblai un peu moins sur ses gardes, mais Kerwan savait qu'au moindre geste suspect, qu'il soi désinvolte ou pas, elle lui sauterai dessus.

Un foyer? Ta meute en est-elle pas un?

Ma meute? Je n'en ai pas, j'en cherche une

Kerwan semblait attirer par l’eau fraiche et potable. Il avait envie d’aller boire et mangé et s’endormir, au risque de ne jamais se réveillé.

- Je te crois, pour tes origines

Kerwan semblait soulagée, on le croyait.

Une illumination apparue dans les yeux de cet individu. Puis il comprit à quoi elle pensait.

-Il y n’a rien de bizarre, cette forêt a beau être dense, le cœur de la forêt est la cascade. Une lueur apparait dans notre cœur perdu dans ses pensées et nous mènent ici. Enfin, à moins que tous les chemins te mènent systématiquement ici…

Kerwan commença à s’allongée, et à jouer de la queue. Il regarda autre part que la louve, de peur qu’elle voit les certaines tâches de sang qu’il s’était fait en mangeant. La tentation fut trop forte et il la regarda. Il l’avait beau l’avoir déjà observée, il n’avait pas remarqué ses cicatrices un peu partout.

Il détourna encore le regard et vit un lapin, plat de choix, pour ce-dernier encore affamé. Il se lécha goulument les babines et eu envie de sauté dessus. Mais il se rappela que l’inconnue chassa, donc il le laissa, en espérant qu’elle se mette à courir après. En vain.

Il sentit une humide sensation soudain. Froide et légère. Il pleuvait. Pourtant quand Kerwan leva la tête, il vit des boules blanches. Des boules blanches qui s’étalaient sur le sol, le faisant passer du vert et marron au blanc. Kerwan avait oublié ce détail, ils étaient passés à l’hiver il y a peu.
Le loup se releva sans grande conviction, puis se mit à tourner sur lui-même. Il décida alors de sauté, puis, lassé, commença à rester sur place.

- Au juste, toi, d’où viens-tu et que fais-tu ? Où sommes-nous ?

-Ma meute? Je n'en ai pas, j'en cherche une

Bien, voilà qui était fait. Elle savait maintenant qu'il n'avait pas de meute. Ca allait être assez difficile d'en trouver une, surtout si la seule qui reste libre n'est constituée que de loups barbares, sanguinaires et impitoyables. Elunee bâilla, pas de fatigue, encore moins d'ennui, mais parfois ça arrive comme ça. Le loup au pelage profond continua, comme si il avait lu dans les pensées d'Elunee. Il avait l'air de s'y connaitre.

-Il y n’a rien de bizarre, cette forêt a beau être dense, le cœur de la forêt est la cascade. Une lueur apparait dans notre cœur perdu dans ses pensées et nous mènent ici. Enfin, à moins que tous les chemins te mènent systématiquement ici…

Elunee fit apparaitre un rictus amusé. Elle se rendit compte que le loup l'évitait du regard, et elle regarda mieux son pelage... Des tâches. Des tâches de sang, plutôt. Elle fît un geste de la tête vers son pelage. Un lapin passa, mais elle ne l'avait pas attrapé. Maintenant qu'elle parle avec quelqu'un, mieux vaut ne pas la déranger, elle qui est si associable ...

- Ce n'est pas parce que tu as du sang sur ta fourrure que tu es un barbare. Je n'ai pas peur, je n'ai pas de préjugés à propos de toi. A propos de personne, d'ailleurs.

Et elle sentit quelque chose sur son museau. Ploc Ploc ? Non, c'était trop épais pour être de la pluie... Il neigeait ! Ah, la neige, Elunee aimait tellement l'hiver et tout ce qui va avec ! Le loup noir tourna sur lui même et se mit à sauter. Drôle de réaction. Elunee tourna la tête vers le ciel et son regard se fondit dans le ciel bleu parsemé de nuages blanchâtres. Le voix du loup sans clan lui fît faire un petit bond sur elle-même.

-Au juste, toi, d’où viens-tu et que fais-tu ? Où sommes-nous ?

Elle regarda le loup et s'empressa de répondre.

- Oh, je vient de très loin, d'un autre pays. Je fait maintenant partie de la meute du Sud, ils sont gentils et patients. Pas comme ceux de l'Est...Hm. J'ai été envoyée ici pour chasser, pour la meute. Mais vu que j'ai déjà fini, je passe mon temps libre ici.

Elle répondit à la deuxième question deux secondes après.

- Nous sommes dans une jungle appelée "Tropical Love", on se demande d'ou ils ont tiré ce nom..

Elle roula les yeux. Marchant lentement vers un arbre, elle regarda aux alentours.

La louve réconfortai Kerwan, elle paraissait plutôt douce et gentille, mais dangereuse, le genre de Kerwan, quoi.

*Choisis l’intérieur et non pas l’extérieur* lui aurai dit sa mère, elle avait raison. Kerwan ne connaissait qu’à peine cette louve, il ne connaissait rien de sa vie, elle était déjà peut-être en relation.

- Ce n'est pas parce que tu as du sang sur ta fourrure que tu es un barbare. Je n'ai pas peur, je n'ai pas de préjugés à propos de toi. A propos de personne, d'ailleurs.

Deuxième soulagement pour lui, qui était apeurer par l’idée qu’on le prenne encore pour un barbare, appelé l’Est, ou les bannis. Kerwan n’avait pas compris cette histoire de « Nord » « Sud » « Est » « Ouest », mais certain avait une réputation plutôt sanglante.

La louve semblait intriguée, réaction que Kerwan compris, qui le fit sourire. Imaginé un loup noir plein de sang et grand gaillard joué dans la neige en remuant la queue ? Voilà qui était plutôt comique.
La louve regarda Kerwan d’un œil qui ne se décrit pas, il était impulsif et rêveur, enfin, à peu près.

- Oh, je viens de très loin, d'un autre pays. Je fais maintenant partie de la meute du Sud, ils sont gentils et patients. Pas comme ceux de l'Est...Hm. J'ai été envoyée ici pour chasser, pour la meute. Mais vu que j'ai déjà fini, je passe mon temps libre ici.

On parlait encore de l’Est. Qui était l’Est, et pourquoi sont-ils aussi différent des autres, selon le Nord et le Sud. Kerwan ne comprenait pas et ça l’énervait, il aimerait que l’on lui explique. Toujours et encore des murmures sur l’Est et l’Ouest ! Qu’auraient-ils puent faire ? Sont-ils de sanglants loups assoiffés de sang ? C’était une réponse plutôt pressée cette fois, qui s’en suivit d’une autre pas moins rapide.

- Nous sommes dans une jungle appelée "Tropical Love", on se demande d'où ils ont tiré ce nom...

La louve fit un grand détour avec le regard dans la forêt, qui s’arrêta sur un arbre et elle marcha.

Kerwan pourtant, semblait comprendre, l’air était chaud, malgré le froid régnant, l’air chaud des arbres apaises les cœurs les plus sanglant, ce qui explique le calme de la forêt. L’endroit était profond et spacieux. La cascade fraiche pour aider les plus fatigués, et le gibier régulier pour les affamés, de nombreux abris s’y trouvaient, des abris totalement négligents le fait que l’orage pouvait détruire l’arbre.

Ceux qui arrivaient dans cette forêt s’y trouvaient pris dans leurs pensées positives et chaleureuse, ou des pensées interrogatives sur un passée tragique, qui te donnait une idée cool de ce qui s’était passé.

Kerwan eu une pensée plutôt bizarre. Il hésita une minutes, deux minutes, trois minutes. Puis l'abandonna, mais un souvenir, encore, lui vint à l'esprit : *Fais ce qui te semble bien, et ne fait pas ce qui te semble mal*

-Crois tu que, heu... que je pourrai entré dans ta... heu... meute?

-Crois tu que, heu... que je pourrai entré dans ta... heu... meute?

Il avait l'air hésitant. Pourquoi? Bon, on verra ça plus tard. Elunee se secoua dans touts les sens pour se débarasser de la neige qui avait fondu sur sa fourrure, et répondit après, une note amusée dans ses propos.

- Je crois. Mais je ne suis qu'une chasseuse dans cette meute, je n'ai aucun pouvoir. Il faut demander à l'Alpha.

Elle poussa un soupir avant de répondre, sa tête penchée vers la gauche.

- Tu as encore le temps de choisir. Il y a quatre meutes, toutes différentes. Il y en a 2 qui sont plutôt pacifiques , calmes, et 2 autres un peu barbares... J'ai choisis une des plus calmes.

La louve fonca vers un lapin à toute allure, bondit sur lui et le tua. Un lapin, ce n'est pas énorme, mais consistant. Elle portait maintenant le cadavre sur son dos. Son rang n'était pas des plus hauts, mais sans elle toute la meute mourrai de faim. Elle est donc indispensable. Le vent soufflait quelques mots incompréhensibles que Elunee pouvait comprendre, elle. Un courant d'air passa, et, en moins de 3 secondes, le lapin sur le dos de la louve du Sud disparut. Un oiseau, sûrement ... Elle regarda vivement en direction du ciel et vît, bien entendu, une grande rapace tenant dans ses serres un lapin. Les yeux bleu azur de la chasseuse brillaient. Elle poussa un soupir d'énervement et marcha en direction du vent avant de lancer:

- Tu vient ? Je vais aller chercher de quoi remplacer le lapin qu'on m'a volé. Et puis, une balade ne fait de mal à personne.

Chacun de ses pas faisaient un bruit assez agréable, celui de la neige craquelant sous son poids. Seulement, quand elle avança vers sa destination, un bruit se fit entendre dans les buissons. Un...puma? Ou bien ? Alors une panthère, ou encore un guépard ? Ah mais c'est vrai, il n'y en a pas ici...

La louve semblai déchiffré toujours et encore Kerwan, surtout après son hésitation, elle se demanda sans doutes pourquoi. Kerwan, lui, avait ses raisons, chaque fois qu’il allait dans une meute, sa tournai mal, des gens voulaient le tuer, et autres chose.

- Je crois. Mais je ne suis qu'une chasseuse dans cette meute, je n'ai aucun pouvoir. Il faut demander à l'Alpha.

Elle poussa un soupir, Kerwan ne sut dire si c’était de soulagement, de désespoir, ou d’autre raison familiales.

- Tu as encore le temps de choisir. Il y a quatre meutes, toutes différentes. Il y en a 2 qui sont plutôt pacifiques, calmes, et 2 autres un peu barbares... J'ai choisis une des plus calmes.

Le sud, une calme meute pacifique, et non pas l’Est, les barbares qui l’avait maltraité, calcula-il.

Ce n’est qu’une chasseuse disait-elle, et elle en avait l’air, déjà, sur ses gardes au moindre bruit, elle sauta sur un pauvre lapin. Elle le mit sur son dos et un rapace le vola, la loi du plus fort, mais aussi du plus rusé.
Ses yeux azur déstabilisaient Kerwan, ils semblaient profond et doux, mais pouvaient être d’un regard ardent.

- Tu viens ? Je vais aller chercher de quoi remplacer le lapin qu'on m'a volé. Et puis, une balade ne fait de mal à personne.

Kerwan aurai voulu dire oui, mais il ne savait pas à quel point la balade allait lui couter cher, enfin si, il s’imaginer faire des trucs paranormaux, en fait non, c’était une balade dans les bois, pour faire la chasse aux animaux.

Un bruit surgit de nulle part, la louve semblait essayer d’imaginer ce que s’était, et Kerwan, par instinct de loup, fit un saut sur l’ennemi qui était en fait un lapin mort. Le lapin qu’elle avait chassé tout à l’heure, le rapace l’avait surement lâché par mégarde. Kerwan le prit par le coup et le lança à la louve.

Ils marchèrent tous les deux, Kerwan aidait au transport. Ils avaient attrapé deux cerf, trois biches, douze lapins et un paon, sa aurait surement été de trop pour la louve, qui semblait normale avec un charge de cents kilo sur son dos.

Ils virent aussi quelques fraises des bois et groseilles, bien sûr, se fut Kerwan qui fit le transport, avec un sac de feuillage accroché au coup, les odeurs si proches du naseau, se fut l’enfer.

Un lapin mort. C'était un lapin mort, rien que ça ! Une petite bestiole. Et celle qu'Elunee avait tué, bien sûr ... Le loup le lança à celle-ci. On pouvait dire qu'après 2 heures de chasse, deux cerf, trois biches, douze lapins et un oiseau aux milles couleurs, c'était assez incroyable. Surtout que c'était une charge lourde. Mais bon, la louve aux signes étranges n'avait pas l'air essoufflée ni même fatiguée. Elle affichait cette mine désintéressée qui lui était si familière. Le loup noir avait même amassé quelques fruits de bois. Et puis, bien sûr, tout peut arriver à n'importe quel moment, en l'instant d'une seconde.

C'est ce qui arriva là, juste quand un sifflement se fit entendre. Des chiens. Mais pas seulement... Elunee, qui marchait en avant, bouscula quelque chose. Elle releva la tête et vît un visage d'humain. Elle fût prise d'embarras et écarquilla les yeux; l'humain qui était plein, grand et avait un regard sévère, serrait un fusil dans sa main, tel les serres du rapace qui avait volé le lapin de la louve. Un grondement ce fît entendre. Il voulait dire : << Que cette balle transperce mon coeur ! Tu n'aura pas de fierté à abattre un animal innocent. >> La louve serrait les crocs et se mit en position d'attaque.. Elle bondit sur l'humain sans même attendre qu'il bouge. Une bataille à mains...hm..à mains et à pattes nues, car l'humain avait lâché son fusil. Elunee n'en pouvait plus, tout ce passa incroyablement vite. Le temps changea brusquement, un éclair déchira le ciel maintenant grisâtre, et brûla un arbre juste à côté. Celui-ci retomba sur le braconnier, et l'écrasa.. Après ça, des lourdes gouttes de pluie tombèrent. Et encore après 3 secondes, la neige retomba normalement.

Elunee gardait sa position d'attaque le temps que les chiens partent. Et là, silence total. Il n'y avait que la forte respiration de la louve qui s'entendait dans la jungle. Elle se rendît compte que le loup avait assisté à ça, et se raidît. Elle se retourna et le fixa, en disant;

- Tu n'as rien vu, on est d'accord ?

Un coup de vent la fît se ressaisir. Le soleil maintenant présent offrait sa chaleur à la terre recouverte d'un épais manteau de neige, un peu brunâtre. Elle reprît les cadavres qu'elle portait et continua son chemin mine de rien. Elle n'attendait même pas de réponse, rien. Seul un soupire pouvait lui en servir.

Si il y en a un, c'est qu'il doit y en avoir d'autres les épiant timidement derrière un arbre assez épais.

Si il y en a d'autres, c'est que leur chef les a envoyé tuer des loups, plus particulièrement.

Si ils ont un chef, ça s'annonce très, très mal.

Elle marchait tête baissée, sans suivre son chemin habituel. Le vent la menait. Et elle l'écoutera même si il l'ammène à l'Est, ou bien à l'autre bout du monde.

Le lapin mort n’était pas tombé par hasard, car un humain se tenait devant eux.
Bizarrement, il semblait terrifié, mais voulait le pelage de la louve, car son pelage était spécial. Elle lui sauta dessus, puis un éclair s’abattue sur un arbre, un éclair surgit de nulle part, puis l’arbre tomba sur l’homme.

Les chiens prirent peur au bout d’un moment, et la louve était toujours sur ses gardes.

Puis elle dit un mot :

Tu n’as rien vu, d’accord ?

Elle semblait sur ses gardes, logique, un chasseur veux dire plusieurs, plusieurs veux dire chef, chef veux dire danger, un cycle qui mène à la mort.

Ils marchèrent comme ça pendant de longues minutes, au passage chassant quelques lapins, où ils rencontrèrent des humains, terrifiés aussi. Plus ils marchèrent, plus les humains étaient nombreux. Certains leurs donnaient la chasse, qu’ils perdaient chaque fois, et d’autre les laissèrent passé, en jetant un œil terrifié, eux aussi.

D’autres même leurs tiraient dessus, Kerwan guérissait les quelques blessures, tout en restant dans les limites de son pouvoir, c’est-à-dire une guérison de deux minutes l’affaiblirait, et celle de dix le tuerait. Il avait beaucoup étudié, en son enfance.

Ils continuèrent à marcher, quand Kerwan se lança.

Dit, qui es-tu ? Comment t’appelles-tu ?

Elle semblait marché dans la direction du vent, qui transportait une odeur de chaleur, et nous menais vers celle de sang.

Arrêtons-nous, tu vas vers la mort, sa sent la mort, le vent transporte la chaleur, tu mourras si tu continues ton chemin.

Kerwan s’arrêta en attente d’une réponse, en espérant que la louve ferait de même.