Cours de Rizzen et de Thalia.

Le soleil fulminait dans le ciel. J'aurais voulu tourner mon regard vers lui, mais cette lumière aveuglante me l'empêchais à chaque fois. Les oiseaux chantaient, rien d'étonnant pour une journée de printemps. Le temps était plutôt doux, une agréable sensation. Avez vous déjà sentis une fleur de très prêt ? J'imagine que oui, mais la j'étais fortement éloignée des fleurs, et pourtant, j'arrivais à sentir leur odeur à des kilomètres. C'est donc sa, la puissance du printemps ? Je comprend mieux pourquoi on dit, le printemps, sa sens bon. Je marchais sur un chemin entourée d'arbre, les feuilles avaient bien poussées depuis l'hiver, ils avaient attrapées un magnifique feuillages vert pomme. Quant au ciel, son éclat bleutée était si intense que j'en avais le souffle coupée. Vous allez me dire, se n'est qu'un ciel, rien d'important, on en voit tout les jours ! Mais pourtant, et croyez moi, celui-ci avait quelque chose de spécial. Quelque chose que je ne pouvait décrire. Je continuais ma marche, tel une âme errante, pourtant, avec ma taille de taupe, j'étais facilement remarquable, malgré moi. Je me demande souvent se qui aurait bien pu m'arriver si j'aurais rencontrée la meute du Nord. Déjà, j'aurais été incapable de me nourrir, et de me battre. Wouha ! Qu'elle handicap, d'être un louveteau, n'es ce pas ? J'ai l'habitude à ce que l'on me le dise souvent : Quand on est petit, on est bien, on a pas d'ennuis, on est seins et tranquille. Hé bah moi, je vais vous dire une chose : Quand on est petit, on sait pas survivre sans adulte, on est dépendant, c'est pour cela que les louveteaux partent souvent à l'aventure, on aime pas être dépendant. Les adulte auraient pu le découvrir, mais ils sont tellement accrochés à leur vie de meute qu'ils ne remarquent rien.


Et pourtant, nous même on le devient, accrochés à la vie de meute. Moi, je vais vous dire une chose, je ne deviendrais pas comme eux. Je ferais mon rôle certes, mais jamais je ne prendrais cela trop au sérieux. Sinon, ou est le plaisir de vivre ? Beh voilà, nul part. J'arrivais alors dans un lieu qui me déplaisait. Le cimetière. La, où était enterré mon petit frère? J'eus une boule dans ma gorge, mais je la ravalais, je sentais mon coeur battre fort, et la petite voix dans ma tête qui me hurlait : N'y va pas ! Trop tard. Un pas devant l'autre, j'avançais dans ce lieux fétide et funeste à la fois. On pouvait sentir les mauvaises ondes. Je ne voulais pas être la, je ne devrais pas. Mais je ne sais pas pourquoi, une partis de moi me prenais le contrôle et avançais. Je n'étais même plus sur que mon corps m'obéissent. J'arrivais la ou je redoutais le plus : La tombe inerte de mon frère. Dessus, on pouvait y lire : '' Coba-louveteau handicapé ''. Pas sympa d'avoir mis le mot handicapé. Cela allais donner des occasions de se moquer de lui, même mort. Je laissais m'échapper un grognement de mécontentement. Mais le souvenir douloureux de mon frère me hantais. Celui ou je revoyais son corps inerte, ravagé par la maladie. Foutu maladie ! Je déteste les microbes mortels. Je laissais mon regard portée une nouvelle fois sur la tombe, et, je sentis une larme rouler sur ma joue.

« A toi pour toujours, petit frère.»dit-je d'une voix cassée.
Je sentais mon coeur peser lourd et se serrer dans ma poitrine.