Le monde des ombres est ephémère

" Le monde des ombres est éphémère "



Peu a peu l'obscurité s'abattait sur le cimetière de la manière d'une main géantes aux doigts écarté pour encore laisser passer de la lumière. Des ombres se dessinaient au fur et à mesure. Les immences caveaux se reflétant sur les tombes plus petites donnant l'impression supériorité. Le vent rugissant s'engouffrait à travers les allée et les tombes détruites. Les ombres semblaient danser au gémissement du vent ou se plaindre longuement. Une silhouette furtive venait de bondir sur la tête d'une pierre tombal en granit. Si sombre que même les ombres elles-même semblait terme à ses cotés. La silhouette lupine trouva son équilibre sur son support. Ses griffes noires raclant la matière dure et froide mais s'effritant usé par les années. Rien n'ai éternel et ce lieu est issu pour le rappeler. Toujours sur son perchoir, son regard balayant son environnement. Pour le moment elle était belle et bien seul. Oui, seul, car seul les imbéciles penseraient qu'être avec des morts c'est être avec d'autre. Les morts sont morts point finale. Maolmordha ricana entre ses dents en descendant de la pierre tombal. Sur la tombe des écriteaux y était inscrite, le langage des humains et donc surement l'identité de la personne sous terre. Bien sûre Maol' ne pouvait lire et s'en désintéressa complètement. Elle poursuivit son petit tours à travers toutes sortes bâtisses plus ou moins grandes. La bannie en déduit que plus le mort avait été puissant dans son vivant plus sa tombe était immense.

Son intérêt se porta donc sur la plus grande. Si immense que son ombre arrivait à couvrir une dizaine de tombe. Sa hauteur dépassait largement le mur entourant le cimetière. Elle s'approchât de la bâtisse fabriquée d'un matériaux très lisse et froid : le marbre. Maol' fit le tour en reniflant le sol. Il y avait un tas d'odeur et de marquage d'urine. La bannie trouva un trou creusé par un blaireau au même moment ou des oiseaux prirent subitement leurs envoles dans un braillement et bruissement de plume. L'une noire lui tomba sur la truffe pour glisser sur le sol. A présent elle n'est plus seule. Un ou des individus viennent faire leurs entrées dans le cimetière. Avec précaution la jeune louve avança vers l'endroit ou devait se trouver le ou les visiteurs. La nuit avait finit par tomber sans qu'elle ne s'en rende compte. De nouveau le cimetière prenait un nouveau visage. Plus aucune ombre ne pouvait se distinguer des autres, tout est devenu lisse et uniforme. Les deux seuls ombres restant était elle et cette autre. Son odorat ne lui indiqua qu'il y avait seulement un individu : un loup

Le silence n'ai pas celui que l'on croit et chacun à sa manière de l'interpréter. Il y a toujours un bruit, le gémissement du vent, la respiration d'un animal ou les oiseaux nichant dans les arbres. Pour certain cela est le silence et pour d'autre comme Maolmordha, elle ne trouvera jamais son silence. Pour elle, il y a des coins paisibles et reposant, mais aucun n'ai silencieux. Ce lieu lugubre en fait partie. De plus du vent et des oiseaux, il y a l'usure des pierres. Ses dernières se détachent fur et à mesure du temps. Dans ce lieu mort, il y a la vie mais invisible. Des insectes grouillant le sol trouvant leurs nourritures dans les cadavres humains et animal. Après la mort peut importe qui nous avons été nous finissons tous de la même manière. Les héros et les sal*ps sont tous entassés dans le même lieu côte a côte. Sous ses pattes craquèrent des restants d'os non identifiable. C'est l'amplification d'un sons : L'envole des oiseaux, qui lui a appris la présence d'un individu. Brisé le silence aurait dit une personne contraire de Maol'. La louve ne suivi pas l'envol des corbeaux. Sans regarder, elle savait très bien qu'il s'était posé plus loin sur un autre arbre. Ami ou ennemi, il fallait déjà qu'elle puisse visualisé cet autre.C'est en faisant le moindre bruit possible qu'elle contourna l'énorme caveaux. Son pelage frôlant le marbre rendu rêche par les intempéries. Elle suivi le petit chemin qu'avait tracé des centaines et centaines de pas à force de passage.

Maolmordha huma l'air pour questionner ce dernier. De quels races appartient-il ? Chasseur ou proie ? Mâle ou femelle ? Toutes ses informations que des milliers de particules viennent mettre en action son odorat. Elle n'eu pas besoin de savoir tout cela, car au contact de l'odeur c'est un souvenir qui venait de s'éveiller et un nom : Mickael. La bannie stoppa net sa progression toujours masqué par la bâtisse. Jamais elle n'aurait pu penser une minute tomber sur lui. Il y a des tas de loups et il a fallu pour que ce soit sur con*rd. Elle soupira doucement pour évacuer une colère qui commençait à naitre en elle. Bien sûre du temps a fait son cours, mais on n'oublie pas forcément. L'unique être qu'elle a vraiment aimé. Tellement qu'elle s'aveugla elle-même pour ne pas voir la vérité : Lui ne l'aimait pas. La t-il aimé un jour ? Elle sait longtemps posé la question avant de s'en moquer totalement. L'oublier vue dure et long, elle y parvint en le détestant autant qu'elle l'avait aimé. Le temps a fait son cours et qu'il soit mort ou vivant quelle différence ?. Non loin d'elle, il est là et bien vivant. Sans doute toujours dans la meute la raison pour la quel il l'avait lâché. Heureusement, car jamais la bannie n'aurait su ouvrir les yeux sans cette claque. Sans réfléchir de plus, elle se détacha de la pierre tombal. De l'avoir sentis et reconnut juste avant lui permit de ne pas montrer son étonnement. C'est droit et froide qu'elle lui fit face. Son oeil bleu luisant de toute sa splendeur.

- Alors tu pleurs tes morts, il stoppa ses mots quelque instant, De toute façon c'est pas comme si t'avais quelques choses a pleurer.

Elle ricana entre ses crocs c'est comme si elle ne l'avait jamais quitté. Son timbre de voix ne surpris même pas ses oreilles. Son regard se porta sue ceux également vairon de son ancien partenaire. Tout comme elle, son pouvoir vient en partie de ses yeux. Maol' le connait très bien pour en avoir fait les frais plus d'une fois et d'avoir vu sur les d'autre loup. Cela avait été le jeu favoris de Mickael de plonger sa compagne dans ses pires souvenirs. A l'inverse, il n'avait sans doute pas oublié celui de la bannie. Déjà c'est comme si elle venait de déposer une patte sur son coeur. Une patte ouverte qui menaçait à un moment de se refermer complètement dessus pour le posséder totalement. Leurs vies communes ont fait que tout deux ont appris a se défendre du pouvoir de l'un de l'autre. Maolmordha ne chercha pas attaquer les défenses mentales. Elle pouvait encore attendre pour se venger.

- Pleure plutôt les vivants, rétorqua-t-elle en s'approchant de lui.

Un rictus se dessina qu'elle que seconde sur ses babines. Il n'avait pas vraiment changé toujours autant fièvre et visiblement égocentrique. Peut être était-il père de louveteaux, sans nul doute il devait avoir à ses pattes des potiches de louves. L'individu qu'on imagine très bien toujours à côté de belle louve mais écervelé. Elle le détailla sans gène de haute en bas.

- Le monde est pourtant si vaste ..., finit-elle par lâcher
* Et il a fallu que je tombe sur toi*

Son regard alla de la pointe de sa queue jusqu'au bout de sa truffe. Elle le détailla comme si elle ça faisait à peine quelque heure qui ne s'était pas vue. Ne s'arrêtant pas sur certain détail de son pelage qu'elle connaissait déjà. Tout est là dans sa mémoire, son odeur et son timbre de voix. Tout lui revient en mémoire en quelque seconde. Comment oublié ses moments passé avec lui alors que les sentiments se présentaient dans leurs plus haut point. Une jeune débutante dans l'amour elle s'était fait berné. Une cruelle déception avec quoi elle avait dû vivre. Une dure leçon de la vie. Son père à la fois son oncle, son bourreau et son violeur mort par ses propres soins. Bon nombre de fois elle a imaginé Mickael a la place de son géniteur. Quelle jubilation de le voir mourir d'amour forcé pour elle. Le voir tomber dans la dépression puis dans la démence et pour finir se donner inconsciemment la mort. Les bons moments ensemble toujours présent dans sa tête ne pouvait passer au-dessus des pires. Quand elle pensa à un instant câlin, il y avait les autres moments ou il lui faisait bouffer de la poussière. Ses mots de tendresse remplacer par d'autres plus violant dans le but toujours de la rabaisser. Un long soupire fit vibrer ses babines, elle n'ai plus cette louve éperdument amoureuse. Pourtant, il y a toujours un sentiment fort qui l'unit a lui. Aussi fort que l'amour lui-même : la haine.

La tentation de « prendre son coeur » est grande. Son emprise tourne autour de lui comme une caresse, un rappelle constant de ce qu'il connait déjà. Son aura si doux au parfum des plus agréables et pourtant prêt a tout moment a se resserrer telle un étau. Maol' relâcha pourtant laissant glisser son pouvoir. Seul un petit a flux demeurait celui sur lequel, elle ne pouvait rien faire. Son ancien compagnon venait de se rapprocher d'elle. Le corps de la louve se tendit brusquement et elle sent légèrement son échine se redresser, mais non visible à l'oeil. Elle remarqua aussi que son attitude venait de changer, il n'en avait pas moins l'air fière, mais moins grand plus détendu. Que voulait-il lui faire croire ? Une approche amicale ? La bannie ravala un grognement et afficha l'air le plus neutre possible. Se retenant de le foudroyer de ses yeux. Droite, elle suivi son approche. Maolmordha prit conscience que son ex-amour ne s'arrêterait pas une distance respectueuse. Il n'était plus qu'à quelque centimètre d'elle. Seul des loups pochent se permettaient ce genre de proximité. Elle chercha son regard, mais ce dernier venait d'enfoncer sa tête dans son pelage. Ce geste tellement inattendu la laissa quelque seconde sans réaction.

- DEGAGE !!!, cracha t-elle

Elle se décolla de lui sans aucune douceur. Son épaule avait cogné peut être contre sa truffe. Cette fois si elle ne se retint pas pour le foudroyer du regard. Comment osait-il ? Il l'a voyait encore comme sa louve comme son esclave de compagne. Trop abrutis par l'amour pour lui désobéir. Elle aurait voulu lui hurler tout ce qu'elle avait sur le coeur. Elle refuse d'écouter un autre sentiment, le contact de Mickael ne fut pas désagréable. Une douceur que lui seul avait su lui donner ses dernières années. Pourtant, il ne fallait pas se laisser aller à ses émotions.

-Tu sens toujours aussi bon ..., dit-il suavement

Maolmordha le connait trop bien pour ne pas se douter que quelque chose se trame dans l'esprit de Mickael. Ce n'est pas le genre de loup qui agit pour rien. Il fera tout pour obtenir ce qu'il convoite, il ne connait pas la défaite. La louve le sait très bien. Le sentiment qu'elle allait jouer un rôle dans un désir de son ancien compagnon ne pouvait que vouloir dire : Gros soucis. La louve noire espérait se tromper, car sinon ce dernier ne lui laisserait aucun répit que si elle se pliait de nouveau. Comme si le temps venait de faire un bon en arrière, elle se vit au tout début de leurs rencontres. Son regard se posa sur les yeux de son interlocuteur pour le moment leurs couleurs n'avaient pas évolué. Allait-il joué de son pouvoir ? Instinctivement son oeil bleu se mit a brillé plus fort menacent mais inoffensif pour le moment.

-Tu veux revoir tous ce qu'on a vécu ensemble ? Enfin les bons moments ..., quelque seconde passèrent, Je sens qu'on va bien s'a-mu-ser ,dit-il en découpant chaque syllabe

Il ne lui avait pas laissé le temps de rebecter. A ses paroles elle aurait bien voulu lui lancer que ceux qu'ils ont vécu n'ai que de la m*rde. Maol' sens qu'à présent il cherchait son regard et cela ne pouvait signifier qu'une chose: il allait mettre son pouvoir en action. Pour cela, il fallait a tout pris établir un contact visuel sans cela son pouvoir reste inefficace. La bannie rumine ...

- De plus de voir les images, tu aura le droit a l'émotion ...


Brusquement elle lui fit face. La rétine de son oeil gauche plus ouverte et le bleu à la limite de l'éblouissement. Mickael ne pouvait que voir ce dernier. Si il voulait emmener la louve dans leurs souvenirs, il devait regarder la louve et donc lui aussi succomber à son pouvoir. C'est à la manière d'une patte invisibles qui attend de se resserrer sur son coeur.