Gitz.

Caractère ;

Comme tout l'monde, Gitx a plusieurs côtés à sa personnalité. Tout dépend avec qui elle se tient. Si vous êtes très gentil et aimable avec elle, elle le sera tout autant. Par contre, si vous êtez bête et froid, elle fera de même. Gitz à cette habilité de s'adapter aux autres. Celà en fait donc une louve facile à vivre. Le seul mode qu'elle ne vous rendrera probablement pas, c'est celui de la séduction. Si vous n'êtes pas son genre, c'est peine perdue. Madame est difficile. Non pas qu'elle cherche le mâle parfait, mais elle ne veut pas du premier venu qui se pointe avec la seule intention de se reproduire. Restons civilisé, non mais! Elle est plus du genre à entretenir des relations amicales plutôt qu'amoureuses. Même si à première vue Gitz semble plutôt simple, ce n'est pas tant le cas. Notre demoiselle à cette manie de tout compliquer. Les raisonnements débiles et trop poussés, elle en sort souvent. Pourtant, elle est loin d'être stupide. Elle aime seulement s'amuser un peu avec les autres. Cette légère immaturité fait son charme. Elle sait tout de même être sérieuse quand il le faut. Gitz est un peu maladroite. Elle parle vite, trébuche en marchant, bref', toujours s'attendre à l'mprévisible avec elle. Son gros problème est d'être un peu tête en l'air. Ce n'est pas très partique quand on est messagère, mais tout va bien tant qu'elle n'est pas trop distraite par quelque chose ou qu'elle soit trop fatiguée pour retenir quoique ce soit.
Enfin, Gitz à quelque chose de bien humain. Des qualités et des défauts.

*Gitz est hantée par des rêves étranges. Ces rêves sont reliés à son Histoire.

Physique ;

C'est une belle grande louve haute sur patte. Son pelage fourni est gris foncé et court. Épais, il lui procure une bonne protection contre les hivers rigoureux à défaut de lui donner chaud en Été. Son ventre est parcouru de poils d'un gris plus pâle. Sa truffe est noire tout comme ses cousinets. Ses oreilles sont de taille bien normale. Ses pattes se terminent par de longues griffes recourbées qui lui donnent une bonne prise sur le sol quand elle court. Gitz est merveilleusement bien proportionnée. Elle est belle, très belle. Mais elle n'en profite pas pour s'en vanter et obtenir des faveurs. Ses yeux sont verts. Un beau vert saissisant, envoutant. Deux perles verdoyantes au beau milieu d'une fourure sombre. Elle est rapide. C'est un bel atout pour une Messagère. Ce n'est pas pour rien qu'elle est à ce poste. Son osature est délicate et sa masse musculaire peu imposante ce qui lui permet d'aller plus vite. Par contre, ses pattes sont bien musclées, lui fournisant ainsi de la puissance pour se propulser rapidement même dans la neige ou dans l'eau.
Gitz à une forme bâtie pour la vitesse et non pour le combat. Sexy et respectable. Ça c'est une femme.

Histoire ;

Deux fines silouhettes se faufilaient aisément entre les petits arbres enneigés, disparaisant de temps en temps derrière leur ombre. Ils ne faisaient aucun bruits. Ils marchaient l'un à la suite de l'autre dans le plus profond des silences. Se déplaçant au petit trop, ont devinait qu'ils ne faisaient que passer. La louve s'arrêta soudainement et releva la tête dignement.

- "Tu as dû rêver. Tu vois bien qu'il n'y a rien d'anormal dans le coin."

Le mâle ralenti progressivement jusqu'à s'immobiliser complètement. Il tourna sa tête charbonneuse vers sa camarabe à la fourure pâle. Ses deux yeux gris plongèrent dans les prunelles de la Dame.

- "Je ne suis pas fou. Les hurlements inconnus que j'ai entendus hier soir étaient bien réels. ", dit-il sèchement, contrarié qu'elle doutait de lui."
-" Mon cher, je ne dit pas que tu es fou, mais seulement que tu es rêveur et tu ne peux le nier."

Le grand loup sombre secoua légèrement la tête et se remit en marche. La femelle voyait bien, aux subresauts que faisait sa queue, qu'il était contrarié. D'une voix douce, elle enchaîna:

- "Tu ne cèsseras donc jamais de me surprendre? Hier matin encore, tu disais que personne n'osserait s'aventurer sur ces terres glaciales. Te voilà maintenant convaincu que des étrangers se baladaient librement ici et que tu as été le seul à t'en rendre compte. Je pense sérieusement que tu-

Un hurlement déchirrant vint briser le calme nocturne, coupant la phrase de la louve. Ce cris vint leur dresser le poil. Un son terrible qui leur créa un frisson qui descendit le long de leur colone vertébrale. Elle frissonna, ses yeux reflétait sa peur. Elle ne put prononcer un mot. Sa gueule était entrouverte, trop surprise appeurée pour dire quoi que ce soit. Le grand mâle se ressaisit le premier.

- " Je n'suis qu'un rêveur, hein?", grogna-t-il arrivé à la hauteur de sa compagne de patrouille.

Cete dernière ne répondit rien. Il s'élança dans la neige, quittant le sentier qu'empruntait normalement les patrouilles de sa Meute. La femelle, ne voulant rester seule, bondit à la suite de son ami. Les deux loups filaient au plus vite qu'ils que l'épaisse couche de neige leur permettaient. Un autre hurlement d'agonie se fit entendre. Le mâle accéléra la cadence. La femelle, plus méfiante, ne faisait que le suivre, ne voulant nis le laisser seul, ni rester seule elle-même. Son coeur battait à tout rompre. Elle avait peur de ce qu'ils allaient découvrir, de ce qu'ils allaient voir et de ce qu'il allait se passer. De son ami, elle ne voyait que son pelage sombre contraster avec le sol blanc. Si elle le perdait de vue, elle mourrerait d'une crise de panique. Un cris de plus réssonna dans la nuit. Plus terrible. Plus près. Ils arrivèrent devant une grande colline de neige. Il se demandait ce qu'il se passait. Elle le suivit sans un mot. Ils contournèrent la butte. Elle le vit disparaître au dernier virage. La louve arrive enfin, quelques mètres derrière le grand mâle. Elle s'arrêta à sa hauteur. Ils virent un spectable tout simplement horrible.
Devant leur yeux gissaient deux grands loups gris. Ils étaient étendus dans la neige, la fourrure ensanglantée. L'un d'entre eux avait la colone brisée, ça se voyait à la forme étrange que prenait son dos. Ses yeux étaient voilé par le liquide vital qui coulait de sa tête. L'autre avait les pattes rongées; on pouvait voir ses os. S'étaient tout récent. Ça venait juste d'arriver. Le sang coulait encore des cadavres. L'odeur de la mort n'était tout simplement pas là. Il y avait quelques secondes à peine, ces deux loups étaient en vie. Eux et leur petits. Il y avait effectivement, non loin des deux adultes, trois jeunes louveteaux qui baignaient dans leur sang. La louve, choquée par l'air misérable qu'avait ces pauvres petits s'approcha d'un pas prudent de ce derniers. Elle renifla doucement le premier. Le mâle, lui, fit le tour de la scène, le nez posé sur le sol, cherchant des indices qui pourraient mener au coupable.

- "Il est mort...", souffla-t-elle d'une voix rauque.
- "À quoi est-ce que tu t'entendais? Qu'il chante comme un fou furieux?"
- "Qui peut être si dépourvu de coeur...? C'est sûrement l'un de ces maudits bannis qui a-"
- "Impossible. Il aurait laissé des traces."
- "Et il y en n'a pas?"
- "Exactement."

Elle resta sans voix, troublée. Un assassin qui ne laisse aucune trace, même pas ordorante. Était-ce seulement possible? Elle se tourna vers le louveteau au pelage brun. Mort. Tout comme l'autre. Elle passa donc au prochain. C'était une petite femelle foncée. Elle reposait dans la neige, allongée de tout son long. Ayant eue elle-même des petits, elle éprouvait beaucoup de tristesse pour ces nouvelles vies perdues. Qui donc pouvait faire tant de mal à des jeunes? Ces derniers avaient la gueule pleine de sang, des crocs brissées et les oreilles déchirées. C'était horrible. Sa truffe noire passa au dessus du petit corp charbonneux. Il sentait le sang, la neige, le froid... La vie. Un espoir jallit dans les yeux de la femelle. Elle renifla le louveteau un autre fois pour en être sûr. Oui. Celle-ci vivait.

- "Elle! Elle vit!", soupira-t-elle de joie.

De son côté, le mâle était allé reniflé les coprs des loups adultes. Aucune odeur de Meute ne collait à leur fourrure, ils étaient donc solitaire. Mais même sur les cadavres, aucun signe ne pouvant donner une piste sur le fautif. Ou les fautifs. Il s'approcha en un bond vers son amie et posa délicatement son museau sur la petite. Elle avait raison. Elle était en vie. En observant très minutieusement, on pouvait voir ses flans se soulever à un rythme irrégulier. Il leva la tête vers la louve.

- "Elle ne vivra pas plus longtemps. Elle va mourir dans la prochaine demi-heure tout au plus."
- "Je refuse de la laisser geler ici!", répondit la Dame, offusquée par la réaction de son compagnon.
- "Tu ne vas pas quand même pas la ramener à la Meute? Il n'est même pas certain que l'Alpha accepte de la garder."
- "Ce n'est pas de ses affaires! Il n'a pas encore eu d'enfants, il est mal placé pour dire quelque chose sur le sujet. De plus, si je veux adopter, ça ne conscerne que moi!"- "Toi et les autres membres de la Meute qui devront chassés pour nourrire une bouche de plus. De toute façon, elle va mourir!"
- "Je t'assure que non. J'y veillerais personnellement. À partir de maintenant, c'est ma fille."
- "Supposons qu'elle survive, qui s'occupera de sa formation une fois qu'elle aura l'âge pour, hein? Il n'y a pas un loups de la Meute qui voudra s'en occuper."
- "Mais oui, voyons. Il y a toi, mon chéri."

Il en resta muet, les yeux grands ouverts. Elle ramassa doucement sa nouvelle fille et passa devant son camarade en lui adressant un regard hautain. Elle emprunta les traces qu'ils avaient laissé pour venir jusqu'ici, prenant soin de ne pas trop secoué son fragile petit fardeau. Il soupira et se mit à la suite de la louve. La petit n'occupait pas une grande place dans ses pensés. Il se questionnait surtout sur l'auteur de ce meurtre effroyable. Peut importe ce qui avait tué cette famille, il était drôlement doué. Il quitta la scène en laissant derrière lui, tout le mystère de l'assasinat.

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La Meute, à la grande surprise du loup, accepta le louveteau. Jamais la femelle, ni même le mâle, ne dirent la vérité à la petite. L'Alpha connaisait l'histoire. Lui, ses seconds et les deux nouveaux parents. Ne pouvant lasser sa Dame prendre en charge la jeune seule, le mâle noir participa à son éducation. Il lui fit office de père et mentor. Il apprit à l'aimer comme sa compagne l'avait fait quand elle avait découvert que la petite femelle vivait encore. Il fut même celui qui trouva son nom: Gitz. Plutôt âgés, ses deux parents adoptifs sont aujourd'hui décédés. Mais même sur leur lit de mort, ils n'ont jamais révélé l'histoire de leur fille. Mais sous le regard bizarre que certains lui adressent encore, elle comprit vite qu'elle avait quelque chose de différent. Elle ne trouva jamais quoi. Personne ne pu répondre à ses question. Ou personne ne voulu y répondre.

On ne sut jamais pour l'assassin de ses véritables parents. Malgré ses nombreuses recherches, la Meute ne put trouver un seul indice.
Paraîtrait-il que le fautif court toujours...

Vous ;