Mentalité Difficile de croire que notre ami est un Banni. Son caractère sans doute, trop gentil, trop aimable, trop généreux. Il n'a donc pas l'allure d'un être froid, sans émotion, sadique ou tout autre synonyme de «méchant». Il n'hésiterait pas à se salir les pattes pour venir en aide à ceux qui en ont besoin, qu'importe leur meute. Oh, il est toutefois naturel qu'il refuse un service à un loup de l'Orient, qui se résumerait surtout à éviscérer un de leur congénère. Il ne faut donc pas lui demander de zigouiller autrui, il ne lèverait pas la patte contre celui-ci. Il peut paraître bien enfantin lorsqu'il s'élance à la poursuite d'un papillon ou d'un oiseau, seulement pour le plaisir de courir, de voir le paysage défiler à toute vitesse. Sans doute est-il trop naïf, prêt à croire le premier bobard qu'il entend. Sora est toujours, plus mentalement que physiquement, un enfant. Il n'a pas de retard mental, c'est seulement qu'il n'est guère mature. Il lui arrive -rarement- d'être sérieux, lorsque la situation l'exige, mais généralement, il fait l'imbécile heureux.
mais lorsque l'on vous bourre le crâne de mensonge, qui croire ? À qui peut-on faire confiance ? Voyez-vous, la manière dont je décris Hope le dépeint comme un personnage si gentil, si innocent, mais toute cette masse suintante de gentillesse n'est en fait qu'un masque qui dissimule un rêve bien sombre. Il n'est pas fondamentalement mauvais, c'est seulement son paternel qui a décider de faire de lui un acteur pour le moins, parfait. Il ne faut pas se fier aux apparences, n'est-ce pas ? Que c'est cliché dire cela, mais cela s'applique à lui. Il met son «rêve» à l'avant de tout, que ce soit ses «amis». Il peut même se négliger (Ça lui arrive donc de se priver de nourriture ou d'eau simplement pour l'accomplir. Lorsque son déguisement tombe, il lui arrive de se montrer disons, plus impatient, plus froid, sans toutefois tomber dans le sadisme, ou la cruauté. Il ne vous éclatera pas la tête au sol jusqu'à ce que votre cervelle ne colore le sol.
Physique Son pelage est d'un blanc immaculée, comme la neige des terres australes. Si l'envie lui prend, c'est avec une facilité déconcertante qu'il peut se fondre dans le paysage glacé des territoires nordiques de son ancienne meute. Ses iris, sont d'un gris argenté. Peu commun en effet. Il est relativement haut sur patte pour son âge. Cependant, cette taille lui occasionne une allure décharnée, du à sa malnutrition, accentuant ainsi sa carrure frêle. Il a bien sûr des muscles sous sa fourrure, mais disons qu'ils sont peu nombreux. Hope n'est pas le loup le plus fort, et pas non plus le plus faible, il se situe entre les deux, avec une certainement tendance vers la faiblesse.
Histoire Comme toute personne, il a vu le jour, qui plus est, lors d'une nuit particulièrement froide d'hiver. Premier né d'une portée de trois louveteaux, ils étaient tous aussi immaculés que leurs parents. Il fut nommé Hope, son cadet lui, Il n'y a rien de vraiment intéressant qui s'est passé lors des premiers mois de sa vie, et c'est donc vers ses six mois que son histoire commence. La famille dormait paisiblement, tout du moins, la plupart des membres de celle-ci. Le père, un loup arctique, observait sa compagne et ses rejetons qui étaient au pays des songes. Pour une raison nébuleuse, il tua Ysë -la mère donc-, ce qui réveilla les loupiots. Le massacre continua, les gamins se faisant tuer sans autre forme de procès. C'est lorsqu'il allait tuer la petite dernière que l'aîné, qui jusque là n'avait fait que gémir et implorer sa pitié lui sauta à la gorge. Oh, il n'eut pas bien mal, mais fut plutôt étonné de voir que celui qui se montrait le plus lâche, mette sa vie en danger pour sa soeur. Il épargna celle-ci, à une condition, que tous les deux, le suive, qu'ils obéissent sans poser de question. On découvrit rapidement les cadavres, et c'est ainsi que le père et ses deux enfants furent bannis de la meute du Nord, pour avoir perpétrer le meurtre de leur famille.
Ils errèrent en ces terres pendant quelques temps, le père enseignant à ses enfants bien des choses pour qu'ils puissent survivre. Hope développa son pouvoir, s'amusant aux dépent de sa soeur, qui s'énervait contre lui lorsqu'il apposait sur elle, un scellé. En effet, elle ne pouvait plus se servir de son pouvoir jusqu'à ce que le jeune loup daigne retirer sa marque. Par la suite, elle s'amusait à lui retirer quelque chose à son tour, l'un de ses sens. La vue, l'ouïe, l'odorat, quoi de plus handicapant pour quelqu'un que de perdre l'un de ces sens. Ils apprirent à se défendre, à attaquer, à tromper autrui, d'une manière abjecte. Jouer la comédie pour obtenir ce que l'on veut, des informations par exemple. Car oui, malgré leur condition de Bannis, le trio avait un petit trafic d'information. Les dites informations servaient souvent à faire chanter les autres. Lorsqu'ils atteignirent l'âge de deux ans, le père finit par les relâcher, enfin, c'est vite dit. Il gardait toujours le contrôle sur eux, les obligeant à lui faire un rapport chaque fois qu'ils avaient des renseignements, mais ils avaient maintenant une certaine liberté. Ils n'avaient plus besoin de rester auprès de ce monstre. Parce qu'en effet, malgré tout le «respect» qu'ils lui devaient, ils le considéraient comme un être sans-coeur. Il n'avait pas dévoilé pourquoi il avait commit ce massacre, mais maintenant, tout ce qui anime Hope et sa soeur, c'est sa mort. Cependant, le vengeance est un plat qui se mange froid, n'est-ce pas ?
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