Tidaro ? O.o (Pv Tidaro Darcksoul)

Nokomis commençait à s’impatienter. Il faut dire, lorsqu’elle avait son pouvoir, sa vitesse doublait. Ce qui la rendait un brin impatiente. Sa fourrure plaquée contre le corps par la pluie et le vent, des crasses dans les poils ou s’ajoutait quelques tache de boue de ci de là, la louve noire n’avait pas fière allure. Mais elle s’en fichait pas mal. Tout ce qui lui importait, c’était de sortir de cette forêt. La louve s’ébroua bien qu’elle sache sue c’est complètement inutile, à peine a-t-elle fini que la pluie la retrempe déjà. Elle était debout, elle regardait droit devant elle. Quand elle jeta un coup d’œil en arrière, elle vi que Tidaro prenait une autre direction. Ce qui lui arracha un grognement agacé. Elle n’avait pas l’air fine… Enfin, la noire se retourna vivement pour rejoindre Tidaro qui avançait déjà. Pendant un quart d’heure, ils ont pataugé dans la boue, traversé des buissons épineux… Nokomis était juste très énervée. Le moindre mot ou pas de travers et elle n’hésiterait pas à mordre. Mais heureusement, le loup argenté s’arrêta. D’abord, la louve grogna ne comprenant pas pourquoi il s’était arrêté. Mais elle fit un effort et leva son museau. Il y avait un arbre immense qui trônait là, devant eux. C’était certainement le plus grand arbre de la forêt. Nokomis était énervée et avait envie de lui dire qu’elle ne venait pas faire de tourisme mais quelques chose attira son attention. Entre des racines entremêlées, il y avait un trou. Un terrier en fait. Elle grimaça, c’était le foyer de Tidaro, là ou il dormait. Mais, l’arbre pourrissait et était trempé. Rien d’agréable.
-Les dames d’abord.
Nokomis serra les dents et entra dans le terrier. Elle fut agréablement surprise. Ce n’était pas le trou à rats boueux auquel elle s’attendait mais bien un véritable abri chaud et sec. Elle sourit à Tidaro. Bien qu’elle soit habituée à changer d’endroit tout les jours pour dormir, avoir une habitation doit-être agréable. Pas besoin de se préoccuper pendant la marche de savoir ou l’on va dormir ni de savoir si on pénètre en territoire ennemi. Pas besoin non-plus de se demander si on va trouver a mangé. Car, quand on habite à endroit fixe, on apprend vite à connaitre l’endroit ou se cache le gibier. En pensant comme ça, en fait, que des avantages. Pendant qu’elle réfléchissait sur la nécessitée ou non de se trouver une maison, Tidaro avait fait du feu. Tant mieux, parce qu’il faisait vraiment sombre.
-Ce n’est pas grand chose, mais bienvenue chez moi, les pluies sont courtes ici, dés qu'elle aura cessé, je te sortirai de cette forêt.

Nokomis hocha la tête. Pendant qu’elle inspectait minutieusement les lieux, le clapotement de l’eau contre les feuilles et le tronc arrêta et après un certain temps, Nokomis compris qu’il avait fini de pleuvoir. Elle prit la peine de se débarbouiller un peu avant de sortir de l’abri. Sa toilette ne servait à rien, car, a peine dehors, elle mit les pattes dans une flaque boueuse. Après un grognement d’exaspération, elle se retourna pour voir Tidaro. C’est vrai qu’elle ne lui avait pas beaucoup témoigné d’attention lorsqu’ils étaient dans le terrier. Pour se rattraper, la louve déclara :

-C’est un endroit très charmant merci de m’y avoir emmené.

Elle n’avait pas beaucoup parlé mais elle ne savait vraiment pas quoi ajouter. Elle se contenta donc de sourire pour lui montrer sa gratitude. Elle ne savait pas combien de temps il s’était écoulé depuis qu’ils étaient chez Tidaro. Elle ne se fiait pas à ses propres sens car elle savait qu’elle exagérait quand elle avait son pouvoir. Pour elle, il s’était écoulé… hum, quatre heures ? Vraiment trop… Les conclusions qu’elle avait tirées pendant ce temps étaient, qu’elle n’aurait pas d’habitation fixe. Et concernant la maison, qu’elle était spacieuse et confortable. Bref, rien d’intéressant. Nokomis s’étaient encore une fois perdue dans ces pensées… Elle se concentra donc sur Tidaro.