Mentalité « Pauvre petite fleur ; elle aurait sûrement aimé vivre avec ses congénères, afin d'évoluer correctement, de perdre sa naïveté petit à petit, pas aussi brusquement. Elle aurait sûrement aimé développer un caractère plus stable et qui lui correspondrait plus, mais toute cette violence l'a empêché. Pauvre petite fleur qui fane chaque seconde, chaque minute, chaque heure, chaque semaine, chaque moi, chaque an ! Elle se meurt peu à peu, le passé la rattrape ; elle aurait dû être tuée, elle le sait. Son corps aurait dû être abandonné dans ce sol glacé qu'abordait la caverne en compagnie de ses géniteurs au lieu d'être si brutalement ramené dans la meute. Pauvre petite fleur qui garde sa haine, cette haine qui la détruit, qui la consume ! Elle doit éclater, elle doit exploser, elle doit montrer aux autres qu'elle n'est pas que le fruit de bannis, elle ne doit plus s'écraser de la sorte ! Elle doit se révolter, montrer qui elle est, montrer qu'elle n'est pas un rejet de la nature, montrer qu'elle n'est pas une ordure, qu'elle n'est ni antipathique ni incapable, qu'Hanna est quelqu'un. Elle doit le faire pour pouvoir changer ; sans ce passage, rien ne se passera. »
Propos recueillit par la grand-mère maternelle d'Hanna, décédée depuis quelques mois déjà mais qui a vu sa petite fille changer de tout au tout. La douleur était déjà infinie quand son gendre et sa fille ont été chassés de la meute ; sa douleur était encore plus grande quand elle vit la petite fleur blanche pointer le bout de son museau ici, afin de rappeler aux autres lupins le sort qu'est attribué aux traîtres.
« Hanna ? C'est une pourriture. Regardez-là attentivement. Détaillons-là attentivement. Hanna est une femelle détestable. Le fait qu'elle soit la fille de bannis n'arrangeant rien, certes. Mais ce fait serait oublié si elle daignait changer, si elle daignait développer minimum quatre bons traits de caractère. A part son physique plutôt plaisant, Hanna n'a rien pour plaire. Elle aurait été gentille, serviable, attentive aux besoins de ses conjoints, adorable quoi, elle ne serait pas ainsi rejetée. Mais elle s'est mise dans la tête qu'on ne l'aime pas, alors elle est ainsi. Elle cri sur tout le monde, se plaint tout le temps, a un répondant trop aiguisé, des paroles toujours trop réfléchies : elle ne sourit jamais, elle est extrêmement sérieuse, tellement que c'est déplaisant. Elle a toujours cet aura qui l'enveloppe, cet aura sombre et noir qu'on sent à des mètres et des mètres, cet aura inquiétant ! Elle ne le sait pas qu'elle est entourée de la sorte ; j'en entends souvent qui disent que ça les attire, et d'autre que ça les terrifie. Cette fille est trop étrange, c'est un mauvais présage, un sang mêlé ! Elle n'apporte rien de bon à la meute ! Elle fait peur à tout le monde, ou la plupart. Cependant, un noir m'a rapporté qu'il a osé s'approcher d'elle ; il n'a rien dit de déplacé, et Hanna l'a parfaitement bien accueilli. Non, franchement, cette louve est trop bizarre. C'est une bipolaire ? Une lunatique ? Ou juste une folle ? »
Inutile de vous annoncer que ces paroles ont été dites par un mâle n'aimant pas spécialement Hanna ? Vous avez eu les deux points de vus, à vous de vous faire le vôtre.
Physique A première vue, on peu confondre Hanna avec un mâle à cause de sa carrure et de ses muscles plus développés que la plupart des louves ; mais de près, on remarque ses traits féminins. Elle est dotée d'un regard bleu glace perçant et dérangeant, ainsi que de longs crocs pointus immaculés. Puissante mais courte sur pattes ! En effet, Hanna est légèrement plus petite que la moyenne. Cependant, cet handicape est rapidement oublié grâce à sa puissance et sa force extrêmement développé ; mais il se trouve que sa vitesse et son endurance en est influencé. Elle a une fourrure blanche tirant sur le gris pâle touffue, ainsi qu'une longue queue traînante sur le sol.
Histoire « On ne pourra pas se cacher continuellement » Elle baisse la tête, tandis que lui s'ébroue vivement, jetant un regard noir à sa dulcinée. « Pas devant l'enfant » Voix autoritaire, sévère, du fait qu'on ne pouvait que se plier à ses ordres. Mère fit quelques pas en arrière, visiblement troublée et désolée à la fois, les oreilles plaquées sur sa nuque fournie de poils gris cendrés. Ses prunelles couleurs glaces balayèrent un moment leur caverne humide et abandonnée depuis deux ans déjà, puis se posèrent sur la petite forme qu'était Hanna autrefois. Cette dernière s'amusait à faire des cercles sur elle-même, cherchant à attraper sa longue queue touffue. Le père fit rouler ses muscles jusqu'à l'entrée, et s'y assit, la tête haute, les sens aux aguets. La génitrice prit Hanna par la peau du coup et la traîna au fond de l'abri, où s'y trouvait de la mousse. Elle l'allongea et la laissa rejoindre les bras de Morphée, entreprenant de rejoindre son bien-aimé. Elle se mit exactement au même endroit et dans la même position que le blanc, entourant par la suite ses fines pattes de l'extrémité de sa colonne vertébrale. Hanna se réveille en sursaut ; vilain cauchemar qui vint l'hanter pour l'empêcher de dormir comme il le faut ! Elle s'avança dans le pénombre, faisant grincer ses petites griffes sur le sol glacé de la caverne. Ses yeux ambres se posèrent sur un point invisible en face d'elle, bougeant de temps en temps au rythme de ses pas. « Je les sens ! » Père avait toujours eu un odorat plus développé qu'Elle - il venait juste de faire ses preuves ; les prédateurs étaient pourtant très éloignés, mais se rapprochaient vite, à ce qu'il disait. « On peut pas fuir, il est trop tard, ils nous ont retrouvés » « Viens, on va au fond. Espérons qu'ils sauront deux » Mère grogna un peu, dévoilant ses dents d'un blanc parfait, jamais ses crocs n'avaient été souillés de sang lupin. Ce sera sa première attaque. Dans son ancienne meute, la génitrice se contentait seulement de garder les petits des autres, et d'effectuer quelque fois des tâches où elle excellait. En revanche, Père était plutôt doué pour ce qu'il concernait de tuer, que ce soit de frêles créatures permettant de remplir les panses ou de vils canidés assoiffés de vengeance. Le couple s'engouffrèrent dans leur maison, prenant Hanna qui voulait les rejoindre à l'extérieur. Ils se tapirent tout au fond, priant sur l'odeur peu atténuée de l'ours qui avait résidé dans la caverne. Mère était peu voyante grâce à sa fourrure grise, contrairement au père et à Hanna, qui faisaient tâche dans tout ce noir. Comment ne pas les repérer ? « Ils sont quatre » Murmura le mâle à l'intention de sa compagne. Hanna s'agitait, nerveuse, ayant un mauvais pressentiment. La grise prit doucement sa fille et la plaça entre ses pattes, et obligea la mâchoire d'Hanna de rester bien scellée en pressant un antérieur dessus. Des bruits de pas leurs coupa le souffle ; en effet, ils étaient quatre, et ils se mirent en tête d'explorer la caverne, aboutissant rapidement au fond de cette dernière. Ils observèrent le cul-de-sac un moment. « Ils ne sont pas là, allons-y » Hanna pu distinguer l'interlocuteur : un mâle brun, aux larges épaules, au regard enflammé et le corps parsemé de cicatrices plus ou moins récentes. Un autre mâle qui abordait deux nuances de gris, plus grand que les autres - sûrement le chef de la patrouille - lâcha de sa voix rauque, grave et sombre : « Tais-toi et écoute » Il y eu un silence de mort, et le brun décida de faire quelques pas, bien évidemment en direction de la famille qui fermèrent les yeux, sentant le malheur pointer son nez ; sa patte buta contre le museau du père, et le mâle eu un sursaut en arrière. « Là ! Il y a quelqu'un » Les traqueurs grognèrent, offrant le spectacle répugnant des crocs jaunâtres mêlés de bave. Le grisâtre baissa sa tête, effleurant le corps de la mère. Et tout se passa très vite. Tellement vite, qu'Hanna n'eu que le temps de fuir la bataille, cherchant la sortie tout en paniquant. L'odeur de sa peur se rependit à tout vitesse dans l'abri ; une femelle noire, alertée, délaissa les deux parents afin de retrouver la fille. Elle prit cette dernière par la peau du coup et sortit pour lui épargner la scène. Le groupe de traqueurs revinrent quelques minutes après, rejoignant la louve, du sang tâchant leurs fourrures. « C'est qui, elle ? Le fruit de ces bannis ? » Le brun pouffa, mais se stoppa aussitôt à cause de la profonde blessure qui striait ses baines. « Ils n'avaient que ça à faire. De vrais lapins. Y'en a d'autres ? » « Non, dit la femelle d'une voix amusée, c'est la seule » Hanna réussit à s'échapper quand la noiraude desserra légèrement la mâchoire pour articuler ses mots. Elle courut à toute vitesse dans la caverne, et tomba nez à nez avec les cadavres de ses géniteurs. Hanna ne se rappelle que de se passage ; le reste est brouillé. Elle a été ramenée dans la meute pour une raison qui l'échappe. L'image de ses parents à terre lui hante souvent l'esprit, mais elle est terriblement triste de ne se rappeler que de ce mauvais passage, et non des bons.
Préférences Hanna aime tout et aime rien à la fois, c'est tout simple. Le mardi, elle peut éprouver une certaine satisfaction à dévorer un simple lapin, et le lendemain, être répugnée à l'idée d'en mettre sous ses crocs. Il suffit d'un changement d'humeur ou d'un bon / mauvais jour pour que ses goûts basculent à l'opposé. Elle n'est donc pas fixe ; par contre, elle haït tous les lupins démunit d'un cerveau ou impulsifs, ainsi que la chasse en temps humide.
Défauts/Qualités C'est dans le caractère... defects : agressive - sévère - sérieuse - lente - non endurante - triste - sombre, obscure - antipathique - insociable. quality : forte - puissante - bon fond - brillante - intelligente - rusée - réfléchie - stratège - attentionnée (elle fait attention à ce qu'elle fait)
|