{E.rlail}

Erlail ”

« On cesse d'être un enfant quand on comprend qu'on est mortel. »

Solitaire .... Oh Yeah ! ♫

© CRÉDIT - FICHE

♣ Carte d'identité Prénom — Erlail Surnom — Liar (Mixte de lettre 8D) Âge — 3 Hiver Sexe — ♀ Famille — Tous mort. Par sa faute. Origines — Inconnues Pouvoirs — Le vol. Erlail possède tout simplement deux immenses ailes dans le dos, qui apparaissent naturellement le soir et qu'elle ne peut utiliser en journée. Meute choisit _ Solitaire Grade choisit — ♣ Moi je suis ... Puff/pseudo — Energie Présence sur le forum — 6/7 Où as-tu pris connaissance du forum ? — Grâce à SOS Forum RPG Code du règlement — Okay By Sym's. Tes impressions, idées, remarques sur le forum ? — Très beau design ♥ Petit mot de la fin — Cuillère ?

♣ Lui il est ...

Mentalité Fuyante - Solitaire - Réfléchie - Philosophique - Sage - Logique - Calme - Distante - Franche - Silencieuse - Droite - Passive - Lunatique - Violente - Froide - Dure - Hautaine - Impulsive. Physique Cf Histoire Histoire Erlail. Mère du vent ; Sœur du Silence ; Fille de la Nuit. « Un démon ? C'est un ange qui a eu des malheurs ; un ange émigré. » « Je n’aime pas être vu sans pouvoir voir. Sort de là. » Elle baisse alors les yeux, penchant légèrement la tête sur le côté. A la commissure de ses babines se peint lentement un sourire doux, presque attendrissant. Sans qu’elle y fasse attention, un croc se découvre, brillant à la lueur de la pleine lune. Belle lumière dans la noirceur du soir. Ses paupières se rouvrent, son sourire disparait, sa tête se redresse. Elle se lève. Il est étonnant de voir à quel point son corps semble irréel, comme sortit d’un rêve fou. La voir, découvrir sa silhouette, caresser son pelage du regard … C’est comme mordre à pleine dent un fruit défendu. Doux. Sucré. Attirant. Et qui a pourtant un drôle d’arrière-goût. Parce que oui, cette louve n’est pas comme les autres. Erlail de son nom, c’est quatre-vingt dix centimètre au garrot pour trente kilos tout mouillés. Mais c’est quatre-vingt dix centimètre et trente kilos d’intense secret et d’étranges énigmes. Une carrure légère, élégante et svelte, appelant à la danse séduisante d’un oiseau. Un corps délicat, fin d’épaules et aux membres élancés. Une anatomie douce et élégante, qui lui confère silhouette gracieuse et démarche aérienne, quoi que légèrement retenue. Elle marche droit, lentement mais sans crainte, bondissant par-dessus les obstacles de la vie comme un oiseau jouerait dans le grand vent. Invisible et silencieux est le corbeau au repos. Imposant et respecté il devient une fois en chasse. Et son arrivée est souvent signe de mauvais augure. Mais tout ça, ce n’est rien. Vraiment rien. Car, ce qui est le plus impressionnant, voir même extraordinaire, chez elle, c’est-ce qu’elle à sur le dos. Immenses ailes d’une blancheur immaculés, pourfendant ses côtes une fois la nuit tombée. D’un côté, ce don est une source de douleur. De l’autre, une fontaine inépuisable de fascination. Mais, quoi qu’on en dise, quoi qu’on en pense, c’est ailes ne sont que le cadeau amer qu’un père à offert à sa fille. Sa cape blanche rabattue sur les flancs, elle se retourne. Son sourire à disparu, tout comme la lueur agréable qui lui illuminait le regard. Elle s’avance, les feuillages semblant s’écarter sur son passage. Sous ses pattes, la pierre froide de la falaise se fait plus tendre, plus indulgente. Elle s’approche du bord, pour se rassoir à quelques mètres du précipice. Son regard divague sur le paysage. Le ciel noir. Les étoiles scintillantes. La fraicheur du soir. L’ombre des arbres. L’ambiance du cimetière. Les plaintes provenant de la Terre des Combats. Tout cela lui parvient en même temps. Les odeurs. Les sons. Les images. Ces choses merveilleuses que seules les montagnes lui permettent de percevoir. Elle aime cet endroit. Cette froideur. Ce silence. Ce calme. Et puis, ces souvenirs. Soudain, une présence se fit sentir derrière elle. Elle ne cille pas. Ce loup, elle le connait ; il ne l’attaquera pas. La tête levée, elle continue à fixer ce tableau que lui offre la lumière de la lune. Il s’avance. Lentement. Doucement. Surement. Il vient s’asseoir à ses côtés, plongeant lui aussi dans la contemplation de ce panorama. Entre eux, il n’y a presque pas besoin de paroles. Pas besoin de dire qu’on est content de retrouver l’autre. Pas besoin de dire qu’on va bien, qu’on à passer une bonne journée. Pas besoin de dire que l’on adore être ici, avec pour seule attache au monde le sifflement du vent. Non. Un regard. Un sourire. Un simple hochement de tête. Et voilà, tout est dit. Enfin, normalement … « J’ai fais ce que tu m’as demandé, Erlail. Il est mort hier, à l’aube. » Elle cesse alors de regarder devant elle, jetant à coup d’œil à son frère. Etrangement, elle n’a aucune idée s’il est heureux ou non de ce qui vient d’arriver. De ce qu’il vient de faire. Elle n’aime pas le doute qui s’installe dans son esprit, ces questions qui commencent à se former dans sa tête. Elle détaille furtivement le loup blanc, l’incertitude prenant de plus en plus de place dans sa conscience. Finalement, elle détourne le regard, refusant de se laisser submerger par des sentiments négatifs. « As-tu pensé à cacher le corps ? Personne ne doit le voir … » A côté d’elle, le loup hoche la tête. Soulagée, Erlail se permet un léger sourire, imaginant sans grande difficulté la scène. Un cadavre sanguinolent. Le flanc lacéré. Une oreille en moins. Une patte cassée. Le pelage taché de sang. La gueule entrouverte. Un bout de queue coupée. Deux trous béants sur les omoplates. Oui. Elle voie la scène comme si elle y avait été. Y penser. L’imaginer. Savoir que tout cela n’était pas un rêve. Elle est heureuse … Hier, son père était mort. Finalement, son frère se relève. Elle le suit des yeux, le regard pétillant. Il a fait ce qu’il avait à faire. A présent, il n’avait plus aucune raison de rester. Approchant son museau de l’épaule d’Erlail, il lui offre une petite lèche, avant d’enfouir complètement son visage dans le pelage de sa sœur. Il va repartir, tout deux le savent. Ces terres ne lui conviennent pas ; il a besoin de l’aventure et de la découverte pour vivre. Parcourir le monde. Explorer la terre. Remuer les mers. Voilà ce qui lui plait, à lui. Mais les plaisirs entrainent toujours des douleurs. Pour avoir quelque chose, il faut renoncer à une autre. En ce qui le concerne, c’est sa passion contre sa famille. Demain, il s’enfuira à nouveau. Et plus jamais il ne reverra Erlail. Préférences Le ciel. Les températures basses. Le silence. Le vent. La nuit. Les hululements lointains des chouettes. Observer les écureuils danser sur les branches. Écouter les chorales sylvestres. Défauts/Qualités Plutôt intelligente et sérieuse, elle manque néanmoins de tact avec les autres loups.