Kvasir.

Caractère ;

Kvasir est une louve plutôt calme. Sereine. Elle n’aime pas se laisser emporter par le stress, par les émotions passagères. Elle garde quasiment toujours son sang froid et essaye d’analyser toute situation avant d’agir. Elle parle d’ailleurs doucement, d’une voix tranquille qui accompagne ses mouvements calculés, pausés et précis. Cette louve n’aime pas ce qui est superflu, en trop, c’est pour ça qu’elle réserve ses paroles et ses actes au moment qui lui paraît adéquat. Il arrive cependant que les nerfs aient le dessus et qu’elle perde le contrôle : elle peut alors avoir des propos qu’elle regrette souvent après les émotions passées. C’est à cause de ce regret que Kvasir travaille le self-control. Du reste, il s’agit d’une louve très amicale, toujours disposée à s’ouvrir aux autres et à connaître des gens. Loin d’être rancunière, elle finit toujours par pardonner les autres (quelle que soit la cause de la confrontation) ; il lui faut parfois un peu plus de temps ou un peu moins, qu’importe. Elle n’en reste pas moins une femelle à fort caractère qui est toujours prête à défendre son intégrité et son point de vue (elle est souvent têtue et réticente à l’idée d’accepter qu’elle a tort). Sa gentillesse ne la rend pas moins capable de se montrer dure, voir méchante si on l’incite. Cela reste tout de même rare… Elle possède une logique un peu déroutante et elle croit en tout ce qu’elle voit sans se poser des questions ou remettre en doute les preuves. Elle a une profonde foi en les autres et n’hésite pas à faire confiance à ses connaissances.

Physique ;

Kvasir est une louve de petit gabarit ; plutôt petite, à l’air frêle… Elle garde tout de même la force naturelle d’un loup. Elle est d’une couleur sombre qui varie entre le marron foncé et le noir sauf sur les extrémités : ses pattes et sa tête sont grises, blanches à certains endroits. Elle a de grandes oreilles.

Histoire ;

Ses parents étaient deux loups de la meute de l’Ouest. Ils avaient vécu toute leur vie là-bas, à suivre les ordres, à protéger les autres loups, à remplir leur devoir. Aucun des deux ne s’en plaignaient car c’était la vie qui leur était destinée. Ils se rencontrèrent jeunes et, après plusieurs années, la mère de Kvasir sentit que sa première portée allait arriver. Avec son compagnon, ils ne voulaient pas que leurs petits vivent dans cette meute plutôt difficile, alliée à une autre meute encore plus brutale. Surtout que les petits arrivaient en automne et allaient devoir faire face à l’hiver très jeunes… Peu après la naissance des petits, ils partirent loin. Ils s’en allèrent avec Kvasir et ses deux frères et tous cinq formèrent leur propre petite meute, menant une vie nomade et solitaire. Leurs parents leur parlèrent de nombreuses fois de leurs origines, de leur vie, de tout ce qui précédait leur naissance. Kvasir ne s’était jamais sentie attirée par cette ancienne terre qui était la sienne, contrairement à ses frères qui rêvaient d’y retourner un jour. Les années passèrent et la vie suivit son cours naturel : sa mère mourut et, quelques mois après, ce fut le tour de son père. Les trois frères finirent donc seuls et orphelins quand ils avaient un peu plus de quatre ans. Commença alors une époque d’inconstance : jamais ils ne restaient plus de deux semaines dans un même endroit, jamais ils ne restaient avec les loups qu’ils rencontraient dans leur chemin. Ses frères étant tous deux mâles et bien plus grands qu’elle, ils la chargeait de trouver une endroit où passer la nuit tandis qu’ils allaient chasser, exploraient plus loin… Sans se douter, que de son côté, elle faisait exactement la même chose. Elle les aimait bien trop pour vexer leur esprit viril. Cependant, à trop chercher et se croire fort, les deux frères tombèrent sur un couple de lynx qui avait des bébés de quelques jours… L’esprit naturel de la survie de l’espèce prend toujours le dessus et, malgré un combat acharné et sanglant des deux parts, l’un des frères de Kvasir fut tué. L’autre revint bien mal en point et ne dura guère longtemps. Pendant les quelques jours qui précédèrent sa mort (malgré tous les soins de la louve, qui fit de son mieux), in ne cessa de regretter sa terre natale qu’il n’avait jamais vu, cette inconstance paradoxalement constante… C’est à la suite de la mort de son dernier être cher que Kvasir prit la décision de retourner… chez elle ? Du moins, là où elle était née, là où avaient vécu ses parents.

Vous ;