Herressie (Finie)

Caractère ;

Herressie est folle. Par ce trois mots on pourrait la décrire. Herressie à de la folie partout mais pas de la folie "Fun&Délire". Une folie destructrice qui la ronge. Elle s’affole à la vue du sang, elle en veut plus toujours plus et pourtant elle se contrôle. Herressie es folle dans le sens où elle aime voir les gens s’arracher la tête, se mutiler sous la torture des illusions. Elle est sadique franche et n’aime pas obéir aux ordres. Malgré tout, elle n’est pas rebelle et se pliera contre son gré. Du moins, ça dépend d’où vient l’ordre. Avec sa meute, elle reste sympathique en façade mais manipulatrice comme pas deux, elle a toujours quelque chose derrière la tête. Même avec une connaissance de longue date, elle a du mal à montrer son vrai visage, neutre et d’un je-m’en’foutisme total. Elle gentille avec les autres loups pour mettre quelque chose tenu secret en route. D’ailleurs, pourquoi est-elle voleuse ? Discrète, sournoise, l’adrénaline qui monte, le butin entre les crocs, la mine victorieuse. Elle est strict et déterminée.

Physique ;

Herressie, si jolie Herressie, avec ton museau fin et tes grands yeux bruns, si intelligents. Une truffe noire et de jolis crocs blancs pourtant si dangereux. On pourrait te croire parfaite rien qu’à ton visage d’ange, mais tu caches un caractère étrange et complexe. Ta fourrure virant du blanc, au gris et parfois avec des reflets de brun te va à merveille, tu la portes si bien. Ton ventre est couvert de poils blancs au contraire de ton dos qui est gris foncé. Tu as une couleur virant du brune au fauve au niveau de flancs. Ni trop grosse, ni trop fine, tu te faufiles dans les plus étroits endroits. Tes longues jambes blanches habiles munies de coussinets sombres te rendent agile et silencieuse. Tes griffes sont soigneusement entretenues en grattant du bois, de l’écorce, elles restent donc toujours acérées et dangereuses. Tu es toujours sur le qui-vive, de peur que l’on te saute dessus. Tes oreilles, mobiles, te permettent de rester à l’affut du moindre bruit.

Histoire ;

« Herressie … ah Herressie qui es-tu ? Dit moi ? Allé, s’il te plait raconte-moi ! » « Et bien si je devais raconter mon histoire, elle serait longue et sanglante, j’espère que tu es près … »

Je suis née un jour d’été, avec mes 4 sœurs. Oui je n’avais aucun frère, tant mieux me disais-je parfois. Notre mère était aimante mais elle gardait les louveteaux de la dominante. Comme une nourrice. Elle n’avait donc que peu de temps à non consacrer car le couple de dominant exerçait sur elle une énorme pression. Nous étions encore sourdes et aveugles, petites et pataudes. Nous nous en ne rendions pas compte encore tu sais. Notre duvet de poils était de même couleur pour nous cinq mais en grandissant mes sœurs éclairciraient tandis que moi je devenais noire. J’eu le droit à des moqueries sur ça, à tous nos jeux, j’étais la méchante du fais de mon poil sombre. Oui ce fut long, très long, trop long.

Petit à petit, je réussis à m’immiscer dans le groupe avec des ruses, je les manipulais en quelque sorte et surtout des fois d’étranges évènements, assez particulier mais toujours en ma faveur, m’aidaient. Je ne me posais pas trop de questions sur ça mais en grandissant, je me rendais quand même compte que ce n’était pas normal et que réellement je n’étais pas comme les autres. Oui c’est vrai, j’étais différente. Mais je n’allais pas m’en plaindre après tout ?

Au fur et à mesure je découvrais et contrôlais cette force en moi, qui apparemment rendait fous les gens. Ils devenaient barges et disaient n’importe quoi, s’imaginaient de drôles de choses. Ça me faisait rire alors je continuais, encore et encore. C’est vers mes trois ans que j’eus cette idée folle. Depuis que j’avais découvert mon pouvoir, une folie noire me rongeait à petit feu. Un soir je proposais à mes sœurs de venir chasser et alors qu’elle traquait une proie, moi derrière, donnant comme excuses « je surveille vos arrières », minable, mais qui a marché, je les traquais elles. Puis utilisant mon pouvoir, elles perdirent la tête et je pue les égorger. Je revins auprès de la meute, la tête d’une de mes sœurs entre les crocs.

J’étais devenue un monstre sanguinaire qui voulait à tous prix tuer. Je laissais couler les mots et gardais cette image de sorcière malfaisante et sadique. Un jour, je demandai à parler au dominant. Celui-ci, d’abord hésitant, accepta. On se parla longtemps et lors de notre sortie, tous deux, j’étais devenue dominante de la meute. En jonglant avec les illusions, le charme et un peu de manipulation, le loup était tombé dans mes filets. Le mâle en personne l’annonça le soir même. Le sourire fier et perfide qui me collait toujours, se fit un peu plus carnassier. Petit à petit, j’imposais ma dictature au sein de la meute.

Je détruisais ce clan, sournoisement et silencieusement, rien que les actions les plus minimes devenaient parfois fatales. Et mon sourire ne cessait de grandir. Encore et encore il devenait assoiffé de sang. Ce fut lorsque que le dominant ait perdu tout pouvoir que je le tuai, achevant la meute par la même occasion. Ennuyée et seule, je suis arrivée à Roaring Wolf, portant mon fier sourire, arrogant et affamé de chair. J’intégrai fièrement la meute de l’ouest.

Vous ;